De quoi l’encombrement est-il le résultat ?

Prêt·e à découvrir la véritable racine de l’encombrement ? Super, car tu apprendras du même coup comment reprendre la main sur la situation… sans te faire violence.

Avant, j’aimerais poser une chose : c’est NORMAL de rencontrer des obstacles quand on fait un grand tri. Ça fait partie du parcours. Ce n’est pas toi qui est moins doué·e qu’un·e autre.

Acheter plus de paires de chaussures qu’on ne peut en porter, ne pas réussir à se mettre au tri, pleurer pour un legging de grossesse, ne pas aimer jeter : ça fait partie de l’aventure et ça ne dit rien de bien ou de mal de toi.

Il n’y a pas non plus de jugement de valeur à avoir sur un intérieur encombré ou désencombré.

Ce n’est dit bien, ni mal.

Tout ce qui importe, c’est de savoir si le degré d’encombrement de ta maison te convient ou pas ! Si ça te convient, ne change rien, si ça ne te convient pas, c’est là qu’on peut agir pour changer ça.

Quand tu regardes, une maison encombrée, c’est le fruit d’actions (acheter, recevoir des cadeaux, garder) et d’inactions (ne pas trier, ne pas jeter, ne pas donner).

Une maison désencombrée, c’est aussi le résultat d’actions faites et pas faites (refuser ce dont on a pas besoin, trier, donner ce qui ne sert plus, etc…).

Bien souvent, les méthodes de tri te donnent le mode d’emploi détaillé pour effectuer ces actions à la perfection.

Et sur le papier, ça a l’air hyper simple.


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    Sauf que dans ces méthodes il y a un chainon manquant, et il est de taille : qu’est-ce qui pousse quelqu’un à agir ou à ne pas agir ?

    C’est ce chainon qui explique que certaines personnes réussissent à suivre la méthode à la lettre et à désencombrer leur maison en 3 mois, pendant que d’autres avancent péniblement pour sortir 5 sacs de fringues, et connaissent un effet rebond.

    La source des actions se trouve dans les pensées et les émotions

    Quand ça bloque chez moi ou chez mes client·es dans le processus de désencombrement, c’est en explorant du côté des pensées et des émotions que tout se dénoue.

    Exemple : si je vois la chambre des enfants et que je pense “le bazar revient toujours”, je me sens découragée. Parce que je me sens découragée, je ne planifie pas de temps de désencombrement, je déblaie le sol un peu chaque jour, je râle, je garde les jouets dont les enfants ne se servent plus, je ne me sépare pas des vêtements trop petits. Et le résultat de tout ça, c’est que la chambre d’enfants est encore plus en bazar.

    Ce mécanisme de mise en lumière des liens de cause à effet entre une pensée et un résultat, c’est mon outil clé de coaching.
    Ça s’appelle LE MODÈLE.

    Un modèle se construit autour de 5 paramètres :

    Circonstances (toujours neutres et factuelles jusqu’à ce qu’on en pense quelque chose), pensées (tout ce qui relève d’une interprétation, d’un jugement, d’une intention, d’une croyance), émotions (ce qu’on ressent), actions (ce qu’on fait), résultat (ce que produit le fruit de nos actions).

    Le modèle Circonstances Pensée Emotion Action Résultat

    Si on insère mon histoire de chambre d’enfants en bazar, au sein d’un modèle, ça donne :

    CIRCONSTANCE: chambre des enfants
    PENSÉE: le bazar revient toujours
    ÉMOTION: découragée
    ACTIONS: je déblaie le sol un peu chaque jour, je râle, je ne planifie pas de temps de désencombrement, je garde les jouets dont les enfants ne se servent plus, je ne me sépare pas des vêtements trop petits
    RÉSULTAT: la chambre d’enfants est encore plus en bazar

    Remarquez que dans cet exemple (qui est un “modèle par défaut” parce qu’il se produit quand je suis sur pilote automatique), ce n’est PAS parce que la chambre est en bazar que je suis découragée, mais parce que j’ai la pensée “le bazar revient toujours”. 

    Et parce que je me sens découragée, je mène toute cette série d’actions et d’inactions.

    Mises bout à bout, celles-ci produisent un résultat qui confirme ma pensée de départ.

    Maintenant, vu que j’ai en poche de supers outils de coaching, je peux jouer avec ma pensée de départ afin d’élaborer un modèle intentionnel, qui m’aide à naviguer la situation autrement.

    Passer du modèle par défaut au modèle intentionnel crée des changements puissants

    La circonstance de départ ne change pas : la chambre d’enfants est dans l’état où elle est.

    Ce qui change, c’est que maintenant je pense : “en avançant par étapes, je peux rendre cette chambre facile à ranger”. Alors je me sens confiante.

    Et parce que je me sens confiante, je fais la liste écrite de toutes les tâches à accomplir dans cette chambre, je mets un message dans un groupe whatsapp de parents pour donner des vêtements, je remontre à ma fille de 4 ans où se rangent ses jouets, je fixe 30 minutes pour du tri, je vérifie les jours d’ouverture d’Emmaus pour y porter un sac.

    Résultat, cette chambre devient plus facile à ranger.

    -> récolte ici 8 pensées puissantes pour t’aider à désencombrer

    Tu vois comme ce modèle est puissamment transformateur ?
    En apprenant à le manier, on passe d’un « fonctionnement par défaut » où j’entretiens, bien malgré moi, mes difficultés à un « mode intentionnel » où je crée intentionnellement des choix et des scénarios plus au service de mes intentions.

    Je l’utilise pour le tri (et je l’enseigne à mes client·es) et pour tellement d’autres domaines dans ma vie.

    A TOI

    En cet instant, où en est ton projet désencombrement ?
    Est-ce qu’il avance comme tu veux? Est-ce qu’il est en standby?
    Dans un cas comme dans l’autre, quelle est l’émotion qui fait que tu avances ou pas ?
    Quelle est la pensée qui sous-tend cette émotion ?

    Comment pourrais-tu appliquer ce modèle CPEAR à tes objectifs? (de désencombrement ou pas!).

    Crédit Photo : Spacejoy sur Unsplash


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      Commentaires

      2 réponses à “De quoi l’encombrement est-il le résultat ?”

      1. Avatar de Catherine Menard
        Catherine Menard

        C’est vrai que si je range et que tout vas bien, et qu’ après c’est à nouveau le désordre, car pas en forme, forme d’autodestruction je crois.

        1. Avatar de Emeline Seyer

          Bonjour Catherine, c’est bien vrai, la fatigue, c’est aussi une cause de bazar et d’encombrement. Par contre, quand on fait du tri dans les placards de temps en temps, ça permet que le petit rangement quotidien soit plus rapide, plus facile… et donc moins fatigant!

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