Tout ce qui est dedans correspond à ce que tu vas garder.
Puis regarde le reste de ton dressing (en focalisant sur les vêtements de la saison en cours, les vêtements hors saison étant soigneusement rangés ailleurs —ici l’article sur la rotation saisonnière ! ) : ça correspond à tout ce dont tu peux te séparer (=revendre ou donner).
Tu n’as plus qu’à faire des sacs et zou, dehors.
Si tu as travaillé avec moi, si tu lis ma newsletter ou mon blog, tu verras que cette technique détonne un peu avec mes préconisations habituelles.
Et tu verras que c’est un gros gain de temps de procéder ainsi.
Pourquoi ? Parce que dans la valise, il y a des choses que tu aimes, que tu envisages de porter dans différentes situations dans le mois à venir, qui sont à ta taille.
Et ce qui reste, c’est souvent le contraire… et statistiquement des choses que tu es moins susceptible de reporter.
Rassure-toi : rien ne t’empêche de trier un par un les vêtements que tu n’avais pas sélectionnés au départ. Ceci dit, je suis prête à parier que tu auras un plus gros pourcentage dont tu es prête à te séparer, dans ce que tu n’auras pas mis dans la valise.
Pour rappel, l’opération est à faire saison par saison !
Quelqu’un a passé du temps à écrire ce livre, coudre cette jupe, façonner ce vase… je dois respecter ce travail
Ça me vient de mon père/ma mère/mon grand-père/mon arrière grand mère (rayer les mentions inutiles)
Je pourrais en avoir besoin dans telle ou telle circonstance
Est-ce que ça t’arrive d’être traversé·e par une de ces pensées quand tu essaies de donner/jeter ? Tu ressens alors de la culpabilité, de la peine, du remords… et tu reposes bien vite le dit objet là d’où il vient.
-> pour aller plus loin dans la compréhension du lien entre ce que tu penses, ce que tu ressens, et ce que tu fais, lis cet article.
Voici un exercice à tester la prochaine fois que ce phénomène t’empêche de jeter :
repère que ceci n’est qu’une pensée… et pas LA réalité
note la sur un carnet
réponds à la question : Et alors : en quoi est-ce que garder cet objet va résoudre le problème ? Réponds-y non pas en mode auto-critique (tu sais quand tu mets le sous-titre « t’es con ou quoi »). Mais en demandant vraiment à la partie de ton cerveau qui te donne cet argument, de dérouler le fond de sa pensée. Sans le laisser se dérober.
prends maintenant une vraie décision par rapport à cet objet
Si tu en as l’élan, n’hésite pas à me raconter en commentaires, la prise de conscience de cet exercice.
Printemps et été arrivent, et tu penses à procéder à la rotation saisonnière de ta garde-robe ?
Bienvenue, les petites robes et les shorts colorés.
À cet automne, les gros pulls et les collants en laine.
Et si tu profitais de ce joyeux mouvement pour faire un peu de tri et gagner de la place ?
Côté automne/hiver.
Ça va vite de remiser les pièces au placard sans réfléchir ! À la place, inspecte-les une par une :
=> Les as-tu portées cette saison ?
=> Te plaisent-elles encore ?
=> Sont-elles encore à ta taille ?
=> Auras-tu envie de les porter l’automne revenu?
=> Vois-tu des doublons inutiles ?
Sauf période de grossesse/post-partum, donne ou revends toutce quetu n’as pas porté de l’année (les chances seront encore plus réduites que tu aies envie de les mettre dans un an), plutôt que de le stocker inutilement un an de plus !
Côté printemps/été.
Avant de faire réintégrer tes placards aux vestes et chemisiers légers, pose-toi aussi ces questions :
=> As-tu porté cette pièce l’été dernier et si non, pourquoi?
=> Te plaît-elle encore?
=> Est-elle à ta taille?
=> As-tu envie de la porter ?
=> Te sens-tu bien dedans?
Revends ou donne tout ce qui n’a plus de raison d’être dans ta penderie!
Avant de partir à la découverte de la racine de l’encombrement, j’aimerais poser une chose : en matière de tri, rencontrer des obstacles fait partie du parcours.
Avant, pendant et même après.
Qu’il s’agisse d’acheter plus de paires de chaussures qu’on ne peut en porter, de ne pas réussir à se mettre au tri, de pleurer pour un legging de grossesse, de ne pas aimer jeter : ça fait partie de l’aventure et ça ne dit rien de bien ou de mal de toi.
Il n’y a pas non plus de jugement de valeur à avoir sur un intérieur encombré ou désencombré.
Ce n’est dit bien, ni mal.
Une maison encombrée, c’est juste un résultat qui te convient ou qui te convient moins. Le résultat d’actions (acheter, recevoir des cadeaux, garder) et d’inactions (ne pas trier, ne pas jeter, ne pas donner).
Une maison désencombrée est, elle aussi, le résultat d’actions faites et pas faites.
Et quelles sont les causes qui conditionnent ces actions ?
C’est à cet endroit-là que je regarde pour comprendre et dénouer ce qui se passe, quand ça bloque chez moi ou chez mes client·es dans le processus de désencombrement.
Un exemple : si je vois la chambre des enfants et que je pense “le bazar revient toujours”, je me sens découragée. Parce que je me sens découragée, je ne planifie pas de temps de désencombrement, je déblaie le sol un peu chaque jour, je râle, je garde les jouets dont les enfants ne se servent plus, je ne me sépare pas des vêtements trop petits. Et le résultat de tout ça, c’est que la chambre d’enfants est encore plus en bazar.
Ce mécanisme de mise en lumière des liens de cause à effet entre une pensée et un résultat, c’est mon outil clé de coaching. Ça s’appelle LE MODÈLE.
Un modèle se construit autour de 5 paramètres :
Circonstances (toujours neutres et factuelles jusqu’à ce qu’on en pense quelque chose), pensées (tout ce qui relève d’une interprétation, d’un jugement, d’une intention, d’une croyance), émotions (ce qu’on ressent), actions (ce qu’on fait), résultat (ce que produit le fruit de nos actions).
Si on insère mon histoire de chambre d’enfants en bazar, au sein d’un modèle, ça donne :
CIRCONSTANCE: chambre des enfants PENSÉE: le bazar revient toujours ÉMOTION: découragée ACTIONS: je déblaie le sol un peu chaque jour, je râle, je ne planifie pas de temps de désencombrement, je garde les jouets dont les enfants ne se servent plus, je ne me sépare pas des vêtements trop petits RÉSULTAT: la chambre d’enfants est encore plus en bazar
Remarquez que dans cet exemple (qui est un “modèle par défaut” parce qu’il se produit quand je suis sur pilote automatique), ce n’est PAS parce que la chambre est en bazar que je suis découragée, mais parce que j’ai la pensée “le bazar revient toujours”. Et parce que je me sens découragée, je mène toute cette série d’actions et d’inactions.
Mises bout à bout, celles-ci produisent un résultat qui confirme ma pensée de départ.
Maintenant, vu que j’ai en poche de supers outils de coaching, je peux jouer avec ma pensée de départ afin d’élaborer un modèle intentionnel, qui m’aide à naviguer la situation autrement.
Ce qui change quand on passe du modèle par défaut au modèle intentionnel
La circonstance de départ ne change pas : la chambre d’enfants est dans l’état où elle est. Ce qui change, c’est que maintenant je pense : “en avançant par étapes, je peux rendre cette chambre facile à ranger”. Alors je me sens confiante. Et parce que je me sens confiante, je fais la liste écrite de toutes les tâches à accomplir dans cette chambre, je mets un message dans un groupe whatsapp de parents pour donner des vêtements, je remontre à ma fille de 4 ans où se rangent ses jouets, je fixe 30 minutes pour du tri, je vérifie les jours d’ouverture d’Emmaus pour y porter un sac.
Résultat, cette chambre devient plus facile à ranger.
Tu vois comme ce modèle est puissamment transformateur ? Quand on sait le manier, c’est un guide pour passer d’un « fonctionnement par défaut » où j’entretiens, bien malgré moi, mes difficultés à « mode intentionnel » où je crée intentionnellement des choix et des scénarios plus au service de mes intentions.
Je l’utilise pour le tri (et je l’enseigne à mes client·es) et pour tellement d’autres domaines dans ma vie.
A TOI
En cet instant, où en est ton projet désencombrement ? Est-ce qu’il avance comme tu veux? Est-ce qu’il est en standby? Dans un cas comme dans l’autre, quelle est l’émotion qui fait que tu avances ou pas ? Quelle est la pensée qui sous-tend cette émotion ?
Comment pourrais-tu appliquer ce modèle CPEAR à tes objectifs? (de désencombrement ou pas!).
Imagine un beau lac, où clapote une eau fraiche et transparente.
Si son eau est si claire, c’est que ce lac n’est pas en vase clos. Point de liquide stagnant et boueux ici :
En aval du lac, un flux entrant. En amont, un flux sortant.
Un lac comme celui-là =
Le volume d’eau du lac dépend de la vitesse du débit à l’entrée et à la sortie.
Ta maison, c’est comme un lac : des choses y entrent, des choses en sortent.
La quantité d’affaires que tu as chez toi est directement liée à la régulation du débit à l’entrée et à la sortie.
Logique, non ?
Quand ton lac ou ta maison fait de la rétention, sature, stagne, déborde, il n’y a pas de mystère : soit le flux d’entrée est trop fort, soit le flux de sortie est trop faible.
Soit les 2 !
A l’entrée :
On achète trop et/ou pour les mauvaises raisons. On utilise l’achat pour gérer nos émotions. On déprime? on achète pour se changer les idées. On a un coup de colère? On se venge sur la carte bleue. On s’ennuie ? On va s’amuser un peu de quelques nouveautés. On prend un lot en promo pour ne pas rater ce qui a l’air -l’air seulement- de nous faire faire des économies.
On ne sait pas dire non. Non à l’injonction à renouveler son smartphone tous les 2 ans, ou à changer de garde robe à chaque saison. Non au énième tote bag offert si on achète pour 150€ de telle marque. Non aux cadeaux de naissance/fêtes de fin d’année/anniversaire/mariage/crémaillère dont on ne se servira jamais. Non même au magazine gratuit !
À l’intérieur :
on ne sait pas toujours différencier ce qui nous est utile ou non, ce qu’on trouve beau ou non, ce qu’on aime ou pas ou plus
À la sortie :
On ne sait pas dire au revoir(à un truc qui a fait son temps, à une erreur sur une taille, aux tenues de fêtes de ses enfants, aux pulls tricotés par la grand-mère, aux livres de fac…). Avec tout un tas de peurs qui expliquent cette incapacité.
Et voilà comment ton beau lac clair devient un marais d’eau asphyxiante.
Tu veux retrouver un courant vivant et stimulant et y frétiller gaiement ?
Alors tu as trois leviers :
créer la clarté sur ce qui est juste de garder près de toi, ou pas
Les vacances d’été : on les attend, on les fantasme.
C’est la période de l’année où se vivent les expériences qui deviendront ensuite, certains des meilleurs souvenirs.
Et justement, il est souvent tentant d’acheter plein de souvenirs pour sa valise, en plus de tous les souvenirs qui s’installent dans le cœur. Ça te parle ?
Comme si les souvenirs matériels pouvaient recréer à la maison un petit bout de ce parfum d’insouciance, de soleil et de chaleur qu’on ressent en vacances.
Avant, j’étais souvent tentée de rapporter des souvenirs partout où j’allais. Mais depuis que j’ai désencombré chez moi, je gère beaucoup mieux la question, et en ramenant moins d’objets de mes voyages, je taris une source d’accumulation.
Alors, pour toi, j’ai rassemblé ici les 5 astuces qui m’aident à réduire le volume des objets rapportés de mon lieu de vacances. J’espère qu’elles t’aideront aussi !
1. être radical·e
Voyager léger. Avec une valise cabine (en plus, on gagne du temps à l’aéroport si on voyage en avion, et elle trouve plus facilement une place sous notre siège en train). Ou avec un sac à dos. Le contenant étant limité dès le départ, on est obligé·e de tout faire rentrer et donc de ne pas trop acheter sur place.
2. être visionnaire
Quand tu es tenté-e par une pièce de déco ou de vaisselle, ton goût pour l’objet dans le moment ne doit pas être ton seul critère d’achat. Parce que oui cette assiette est super belle dans ce cadre magique, en Italie, mise en valeur dans cette belle boutique. Mais ça va donner quoi chez toi ? Projette-toi, imagine, et demande-toi : est-ce que ce vase si joli ici va s’accorder avec ta déco chez toi? Sois sincère avec toi-même. Ça t’évitera d’accumuler des pièces dépareillées dans ton lieu de vie.
3. être raisonnable
Autre frein à l’achat coup de cœur : plutôt que d’acheter, fais une photo de l’objet qui te fait craquer. Parfois on a autant plaisir à revoir la photo de l’objet, qu’à le posséder en vrai. Fais 1 test un ou 2 jours après : est-ce que tu penses encore à cet objet, ou est-ce que tu l’as oublié ? Il y a des chances que ton impulsion de l’instant était éphémère.
4. penser utilitaire
Aies sur toi une liste de choses dont tu as vraiment besoin, que tu te serais acheté de toutes façons dans tes boutiques habituelles. Là, tu décides de les acheter sur ton lieu de vacances, comme ça tu t’en serviras toute l’année et tu auras plaisir à te souvenir qu’ils viennent de tel ou tel endroit.
5. la plus altruiste
Et les cadeaux qu’on rapporte pour les autres ?
À part si ta cousine t’a passé une commande explicite, opte pour des cadeaux souvenirs périssables.
Qui se mangent ou qui se boivent, par exemple. Encore mieux si c’est un producteur local introuvable dans tes contrées d’origine. Ce cadeau fait tout aussi plaisir à son destinataire en évitant l’inconvénient du point 2, d’un objet beau dans le contexte, mais qui en fait ne s’assortit pas avec l’intérieur de la personne.
Non bien sûr. Pas besoin d’être fée du logis ou minimaliste au départ.
Si tu as toujours été bordélique, désencombrer est quand même à ta portée, du moment que tu en as envie.
Parce que tout ce que tu as à faire pour y arriver, c’est décider si tu gardes un objet ou si tu t’en sépares. Un objet à la fois. Et recommencer. C’est aussi SIMPLE que ça.
MÊME si tu crois que faire le tri vient d’une qualité spéciale dont tu n’as pas été doté-e. MÊME si tu n’as jamais réussi jusqu’ici.
Désencombrer, ce n’est pas une caractéristique de ton ADN, c’est un ensemble d’actions qui fait appel à une palette de compétences.
Et tu sais quoi ? Une compétence, justement, ça s’acquiert et ça se renforce à mesure qu’on la pratique.
Dans la palette de compétences qui se développe quand on fait le tri, on trouve :
1. créer un plan étape par étape pour atteindre son objectif
Parfois, on se lance tête baissée sans savoir où on va. Mais quand on définit la destination et le chemin à l’avance, on est plus sûr-e d’arriver à destination. De l’aide pour créer ton plan par ici.
Ce savoir-faire là, il sert pour n’importe quel projet, quotidien ou ambitieux.
Tu prépares un voyage ? Une reconversion ? Un goûter d’anniversaire ? La méthodologie que tu auras développée en triant sera ton meilleur appui !
2. passer à l’action en suivant le dit plan
Une fois le plan établi, c’est aussi une compétence de savoir le suivre.
S’y mettre le samedi matin comme on s’était promis, sans écouter la petite voix intérieure qui nous raconte qu’en fait sûrement dimanche matin ce sera mieux (et qui, le dimanche matin arrivé, nous convainc qu’on a bien besoin d’une grasse mat).
Faire ce qui était prévu (et pas autre chose), c’est la compétence indispensable pour avancer. Pour que le changement opère. Et ça commence toujours par le premier pas : je te montre ici comment démarrer.
3. faire une chose à la fois
L’éparpillement est un des grands pièges du désencombrement.
Trier nécessite de saisir un objet à la fois, pas deux ni trois (je te vois, toi, avec ton collant troué et tes 2 paires de chaussettes dans les mains^^).
Et de le tenir tant qu’on a pas décidé de son sort.
Pour prendre la décision (qui est hyper coûteuse en énergie), il est impossible d’opérer en multi-tâche.
Oui, en multi-tâche, on a l’illusion d’avancer plus vite, qu’en gérant à la fois l’armoire à pharmacies et l’étagère à épices, c’est mieux parce qu’à la fin on aura supprimé plus de produits périmés. Mais c’est juste une illusion. Car chaque saut d’une tâche à l’autre crée une déperdition d’énergie et finalement, on avance moins vite.
Ça t’arrive d’essayer d’écrire un SMS tout en tenant une conversation avec un être humain en chair et en os ? Tu réussis vraiment à rédiger sans faute ET à offrir une attention de qualité à ton interlocuteur-trice, toi ?
En tous cas, pour mon cerveau à moi, c’est trop.
Alors que faire une seule chose à la fois, ça le repose. Et je me trouve beaucoup plus efficace quand ma concentration est ainsi soutenue.
C’est une habitude à prendre : une chose à la fois. Et le tri est le terrain de jeu idéal pour cet apprentissage-là.
4. reconnaître ce qui est bon pour toi et dire non au reste
Ça, c’est LE super-pouvoir que tu muscles et dope et emporte vraiment PARTOUT avec toi.
Quand je faisais mon premier désencombrement, je réalisais que plus je triais, plus vite je SAVAIS si le vêtement ou l’objet me faisait du bien et avait du sens dans ma vie, ou PAS.
Il y a un ressenti sensoriel, physique qui s’impose, qui envoie de plus en plus vite le signal OUI ou NON (on est vraiment dans du binaire!). Et à force de m’entraîner sur tous les objets que je possédais, j’ai appris à écouter le petit radar que j’avais à l’intérieur, pour toutes les situations des plus anodines aux plus importantes (les achats, et aussi les lieux, les rencontres, les choix professionnels).
Évidemment, ce n’est pas toujours possible de n’écouter QUE ce radar là, il y a des situations appelant du compromis ou de la complexité. Mais déjà être au clair sur « ça c’est bon pour moi », « ça non », ça change beaucoup la donne au quotidien.
5. savoir dire au revoir
Cette compétence est liée à la précédente.
Une fois reconnu que quelque chose n’a pas ou plus sa place près de nous, un autre inconfort nous attend, qu’il s’agit de traverser : l’émotion de s’en séparer.
Tristesse, culpabilité, deuil.
Ce qu’on ressent avec ces objets, c’est presque comme quand une belle histoire d’amour d’été prend fin. Je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé ? L’histoire était belle, mais on sait tous-tes les deux que c’est fini. Au moment de se dire au revoir, il y a ce pincement au creux du ventre, un ressenti très très désagréable qu’on voudrait vraiment fuir. Ce ressenti est là, même si on sait que c’est mieux comme ça. On peut être tenté·e, à ce moment-là, de sortir une cigarette, ou piiire de lâcher un « on s’appelle hein, on se revoit? »
Juste pour éteindre cette sale émotion.
Bien avec certains objets, c’est pareil.
L’apprentissage à faire dans ce cas-là, c’est, au lieu de fumer une cigarette, de se laisser traverser par l’émotion associée. D’apprendre à la ressentir, à la laisser monter et passer.
Ça aussi, ça deviendra plus facile avec le temps.
Et quel cadeau, pour le reste de ta vie, de savoir que tu ne vas plus rester dans des situations, lieux ou relations pourries juste pour ne pas avoir à dire au revoir.
De savoir que tu peux dire au revoir sans passer par la case torture.
De savoir que tu es parfaitement capable de traverser l’inconfort que ça soulève, parce que tu sais POUR QUOI tu dis au revoir.
Plus tu tries, plus tu renforces et maîtrises ces 5 compétences. C’est en t’y mettant qu’elles deviendront disponibles pour tous les domaines de ta vie : tes relations, ton travail, la préparation de tes vacances.
Dis-moi en commentaire : quelle est la compétence qui bénéficierait le plus au reste de ta vie ?
Le désencombrement, ça ressemble à un grand chantier.
Bonne nouvelle quand même, ici pas d’artisans, pas de devis, pas de retard de livraison de matériau. Les travaux ne dépendent de personne, tout va aller selon ton rythme.
Puisque c’est toi le maître d’œuvre, ça te dit une feuille de route pour ne pas te perdre ? Je te propose mon pas à pas.
I. Visualiser ta vie dans une maison désencombrée
Avant de commencer, donne toi le temps de rêver à ce que tu souhaites atteindre en faisant le tri.
Loin de te faire perdre ton temps, toutes les questions que tu pourras te poser en amont vont t’orienter vers ta destination. Et tu pourras t’y raccrocher quand tu auras des baisses de motivation par la suite.
Pourquoi tu veux faire le tri ?
Qu’est-ce que ça va changer dans ta vie ?
Qu’est-ce que tu imagines ressentir quand tu auras trié ? De la fierté, une libération, du soulagement … ?
Quelle est la quantité d’objets que tu as envie de posséder, qui serait cohérente avec le nombre de mètres carrés dont tu disposes ?
II. Définis le bon moment
Trier prend du temps, et on n’évacue pas un bazar de plusieurs années en une fois.
En planifiant ce temps, tu vas piloter ton désencombrement et en maîtriser les étapes. La planification est ton garde-fou contre le découragement, la procrastination.
Voici comment tu peux t’appuyer sur la gestion du temps pour créer un cercle vertueux dans l’avancement de ton tri :
Décide d’avance quel jour et à quelle heure tu vas t’y mettre, et inscris-le dans ton agenda. C’est un rendez-vous avec toi-même, avec ta maison.
Donne-toi une durée de travail. Par exemple, au début, des créneaux de 30 minutes à une heure. Pendant ce temps, ton téléphone est coupé, tes sources de distraction sont éliminées. Mets un minuteur qui sonnera à la fin (comme pour la méditation). Comme ça, pendant ces 30 minutes, tu n’as rien d’autre à penser qu’à trier. Conséquence : tu es très concentré-e. Donc très efficace. À la fin du temps imparti, tu as vraiment avancé. Ça renforce ta motivation pour la prochaine fois.
Prévois, après la phase de tri proprement dit, du temps pour vider les poubelles ou aller à l’asso du quartier. Cette étape peut avoir lieu dans la foulée, ou tu peux la noter dans ton agenda pour plus tard (et penser à mettre les cartons dans le coffre parce que l’asso est dans le même quartier que le cours de judo du mercredi).
III. Définir l’espace ou la catégorie d’objets à trier
Tu peux organiser ton tri par pièce (l’entrée, la cuisine, le grenier…), par meuble (la penderie, l’armoire à pharmacie, la bibliothèque, le coffre à jouets…), ou encore par catégorie d’objets (les vêtements, les articles de loisirs, les livres, les papiers, la vaisselle).
Certain-es prêtres-ses du rangement auront une devise bien arrêtée là-dessus et te diront exactement dans quel ordre trier quoi.
Mon conseil pour toi si c’est ta première session désencombrement, c’est avant tout de choisir un lieu ou une catégorie qui te semble facile à aborder, et/ou que tu juges nécessaire. Les vêtements sont un bon exemple de catégorie idéale pour s’échauffer, mais rien ne t’interdit de démarrer par les crayons de couleur !
Donc, choisis l’espace ou la catégorie qui te parle, et ensuite, vas au bout et n’en change pas. Sinon tu risques de t’éparpiller et donc d’être déçu-e du résultat.
Vide le contenu du lieu à trier sur une table complètement vide à la base, ou au sol si tu aimes être au sol.`
Si tu tries tes t-shirts, il ne doit plus rester aucun t-shirt à toi dans toute la maison. Ils doivent tous être rassemblés sur ta table de tri.
Si tu tries le contenu ton bureau, ton bureau doit être vide, avec plus rien ni dessus ni dans les tiroirs.
Profites en pour passer un coup d’aspirateur dans le meuble, il sera tout propre pour accueillir les objets qui y retourneront ensuite.
Tout est en place ? Tu peux passer à l’étape suivante.
IV. Trier
Munis-toi de 3 sacs ou cartons.
Fixe sur chaque un petit panneau ou post-it indiquant : À JETER, À GARDER, À DONNER. C’est important que ce soit ÉCRIT (en gros et en majuscules) et pas juste dans ta tête, ainsi ça décharge ton cerveau de la tâche « mémoriser le rôle de ce contenant ».
Tu le fatigueras moins, ce pauvre cerveau déjà mis à l’épreuve par le boulot de décision que tu lui demandes.
Saisis chaque objet, l’un après l’autre, et ne le repose pas tant que tu n’as pas choisi si tu voulais le JETER, le GARDER ou le DONNER.
Pour t’aider à décider, tu peux t’aider des critères plaisant, utile, d’actualité. et te poser des questions qui t’aideront à trancher.
V. Ranger
Remets à sa place tout ce qui se trouve dans le contenant « À GARDER », ou attribues-lui une nouvelle place.
Tu peux t’amuser à plier tes vêtements à la verticale.
Mettre des étiquettes.
Classer les papiers dans des pochettes qui aideront à le retrouver.
En attendant que mon article détaillé sur le rangement soit écrit, un seul mot d’ordre :
Range les choses là où tu vas t’en servir.
Voici un exemple (pas glamour, mais convaincant !). Le bon sens fait que généralement, le papier toilette est posé là où il sert. Et après l’avoir utilisé, on le repose là où on l’a trouvé, n’est-ce pas ?
Malheureusement, cette règle mondialement appliquée pour le papier toilette est parfois sous-appliquée pour d’autres affaires.
Or il faut raisonner pareil pour tout.
La meilleure place pour un objet, c’est au plus près de là où on s’en sert pour minimiser le temps qu’on met à le trouver quand on en a besoin, et maximiser les chances de le remettre au bon endroit et non qu’il atterrisse par terre, ou sur un quelconque tas qu’il faudra ensuite passer du temps à ranger.
VI. Évacuer
Évacuer comprend :
Descendre les poubelles.
Apporter les médicaments périmés à la pharmacie.
Faire un tour à la déchetterie.
Déposer les vêtements à l’asso ou à la borne relais.
Scanner les livres à revendre.
Ouch… tout cela prend du temps aussi !
On peut le faire tout de suite après, ou un autre jour, ou attendre d’avoir fait plusieurs sessions de tri pour faire ensuite un tir groupé.
Attention de bien prévoir ce temps pour ne pas laisser ce que tu as péniblement trié, s’entasser à nouveau.
VII. Célébrer et recommencer
Une fois le cycle achevé, pense à célébrer ton petit ou grand pas.
Et puis reprends chaque étape pour une nouvelle catégorie ou un nouvel espace, jusqu’à avoir atteint l’objectif d’intérieur désencombré que tu avais projeté au début.
Bonus : s’armer d’outils pour ton état d’esprit
La méthode est simple dit le titre.
Ça ne veut pas dire que ce sera toujours facile. Par moments, tu n’auras pas envie de t’y mettre. Tu seras perdu-e. Tu auras l’impression de ne pas avancer.
Pour surfer avec grâce sur les difficultés, il y a des réflexes à adopter :
repérer les pièges comme l’éparpillement pour éviter de saboter ton désencombrement
cultiver la planification du temps, pour t’assurer de faire ce que tu as prévu, au moment prévu
accueillir les émotions qui émergent quand tu tries (il y a un exercice pour cela dans ce livret)
savoir transformer la procrastination, et générer sur commande l’état d’esprit propice à l’action (tu peux commencer ici avec ces 8 pensées puissantes)
reconnaître les progrès, les célébrer pour prendre de la force pour avancer
Tu en es où, toi, avec le tri ? Tu as commencé ou pas encore ? Comment t’y es-tu pris ? Racontes en commentaires !
Trier, c’est décider, un objet après l’autre. Et décider, ça prend de l’énergie.
En matière de prise de décision, on se dit souvent qu’on a besoin de temps, qu’on veut réfléchir pour être bien sûr-e.
Et si c’était faux ?
Et si en fait, la décision en elle-même se prenait en une fraction de seconde ?
Par peur de se tromper, on utilise le temps dont on croit avoir besoin, à se poser de mauvaises questions qui bloquent la prise de décision au lieu de la faciliter.
Voici le genre de questions qui empêchent de trancher :
Cette robe passée de mode et plus à ma taille, je la remettrais peut-être, si je perdais du poids, si la mode revenait ?
Ce cadeau de ma tante pas du tout assorti à la déco de mon salon, est-ce qu’elle m’en voudrait si je m’en sépare ?
C’est vrai, je n’ai utilisé qu’une fois cet extracteur de jus qu’il faut nettoyer à la brosse à dents, mais ça coûte cher ce truc, et si je voulais refaire une détox au jus de céleri mais que je n’ai plus l’argent pour le racheter ?
Le problème avec ces questions
As-tu remarqué que souvent, avec ce type de questions, ton cerveau t’oriente vers le scénario du pire ? Et te raconte en même temps que garder tous ces objets pourrait te protéger du pire (grosse illusion évidemment !).
Premier problème de ce type de message : il ne t’aide pas à faire confiance que tu as d’autres ressources (intérieures et extérieures) pour faire face aux défis de la vie.
Par exemple, mettons que tu regrettes d’avoir donné un bouquin de cuisine : quel serait le risque ? La situation serait-elle réellement insoluble ? Ne serait-ce pas possible de racheter le livre, en librairie ou même à petit prix sur un site de livres d’occasion ?
Second problème : il te maintient dans l’indécision, ce qui occupe l’arrière plan de ton espace mental, ralentit ton cerveau, ralentit tes actions. Et t’empêche de dire au revoir aux objets dont tu n’as plus l’utilité, alors même que tu rêves de goûter aux bienfaits d’un chez-toi désencombré.
Voilà pourquoi les questions que tu te poses pour décider peuvent rendre ton tri long et pénible. Heureusement, il y a des questions qui vont le faciliter !
Comment décider plus facilement?
Pour parer à la peur de se tromper, la première étape c’est de partir du principe que tadécision sera la bonne. Oui, décide tout simplement que tu feras le bon choix.
La deuxième étape, c’est de mettre de la clarté sur tes raisons de garder un objet ou pas. Tu vas passer chacune de tes affaires au crible en évitant les « mauvaises » questions qui t’empêchent de décider, et en dirigeant ton cerveau vers les questions qui t’aident à décider.
Quelles sont ces questions ? En matière de tri, il y a trois critères qui aident à choisir si un objet a encore une raison de rester chez toi ou pas :
1 – L’utilité (l’économe de compète par rapport à celui qui épluche mal) 2 – Le fait que tu l’apprécies (ton pull tout doux préféré par rapport à celui qui gratte et te donne le teint gris) 3 – Le fait qu’il soit d’actualité dans ta vie d’aujourd’hui
Et hop, de ces trois critères, faisons trois questions simples mais efficaces !
3 questions toutes simples à te poser pour t’aider à trier
1 – Est-ce que je me sers de cet objet ? 2 – Est-ce qu’il me plaît ? 3 – Est-ce qu’il est d’actualité, ou bien il appartient à une autre époque de ma vie ?
Normalement, avec ces trois questions, tu y vois beaucoup plus clair. Et quand la clarté est là, tu hésites beaucoup moins à garder ou à dire au revoir à l’objet en question.
C’est décidé : tu vas faire le vide dans tes possessions.
Avant d’en arriver là, il y a peut-être eu des discussions houleuses avec conjoint·e / enfant / colocataire.
Ou encore, une lassitude qui s’est installée progressivement, puis un seuil franchi qui t’a fait dire que cette fois, c’est trop, il fallait sévir.
Armé·e de sacs poubelles, tu veux en finir vite. Et bien.
Sache que je suis de tout cœur avec toi et que mes vœux de réussite t’accompagnent !
La mission est à ta portée.
Alors ne sabote pas tes efforts, et évite ces 4 erreurs courantes qui attendent les guerrièr·e·s du tri.
Erreur n°1 : vouloir tout trier en une fois
Si tu es super motivé·e à trier, tu as peut-être l’impression que tu pourras tout faire le même jour (j’en dis plus sur les risques du mode Tout ou Rien dans cet article). Mais en croyant ça, la désillusion risque de faire un peu mal.
Car des objets qui se sont accumulés sur plusieurs années ne pourront pas être triés en un week-end, sauf équipé·e d’une pelleteuse (et alors on ne parle plus de tri mais de gros œuvre !)
Trier avec efficacité va solliciter ta concentration, au début.
Le parcours du désencombrement est tout aussi libérateur qu’émotionnellement engageant. Si tu forces au-delà de tes propres capacités de concentration, tu seras submergé·e et ne trieras plus rien. Le découragement t’attend au tournant.
Pour éviter ça ?
Prévois d’y consacrer plusieurs plages horaires.
Trie sur de petites plages à l’aide d’un minuteur (réglé sur 30 minutes par exemple), et fais des pauses.
Mieux vaut être efficace pendant 30 minutes et garder une motivation fraîche pour y revenir plus tard, que de se noyer et de ne plus avoir envie de s’y remettre.
Erreur n°2 : acheter les contenants et les meubles de rangement avant de commencer
C’est tentant n’est-ce pas ?
Pour se motiver, on commence par un petit tour dans notre magasin suédois ou japonais préféré, et on achète de belles boîtes, une belle étagère.
Oui sauf que : si tu achètes les contenants avant de faire le vide, ils vont répondre au besoin de rangement de ce que tu possèdes maintenant.
Or, ton but, c’est de te débarrasser du superflu, pas de le classer pour le moment.
Et je te garantis que tu seras étonné-e du volume de livres, papiers et autres objets qui sortiront de chez toi (les personnes que j’ai accompagnées ont éliminé environ 2 tiers de leurs affaires). C’est autant de place qui se fera sur les étagères.
En réalité, tu vas plutôt te retrouver avec de vieux contenants ou boîtes d’archives vides et bons à réutiliser ou à jeter. Et tes boîtes toutes neuves ne seront peut-être pas adaptées à tes nouveaux besoins.
Donc : fais le tri d’abord. Puis seulement, achète des boîtes qui correspondent pile poile au nouveau volume de tes possessions.
Erreur n°3 : s’éparpiller
S’éparpiller, c’est entreprendre plusieurs chantiers à la fois.
Pourquoi c’est un piège dans beaucoup de domaines, et en particulier en matière de tri ?
Parce que changer de tâche (et ici de secteur dans ton appart ou ta maison) fatigue le cerveau, qui a besoin de temps quand il est interrompu, pour retrouver un niveau de concentration correct pour aborder un chantier exigeant.
La journée va s’achever, et tu auras à la fois répandu le contenu de ta penderie sur le lit, étalé ta bibliothèque sur le sol du salon, vidé les coffres à jouets des enfants, commencé à remplir des poubelles, des cartons à emporter à une asso.
Et bientôt tu ne sais plus où est ce que tu donnes, ce que tu gardes.
Tu ne peux plus mettre un pied devant l’autre.
Tu avais tellement espéré en finir aujourd’hui ! Et non seulement ce n’est pas fini, mais en plus, c’est pire qu’avant de commencer. Et tu n’as plus une once d’énergie pour remettre un semblant d’ordre là-dedans.
Aïe aïe aïe.
Épargne-toi ce scénario, et balise un petit coin pour commencer. Ou une catégorie.
Par exemple, ne trie que tes pantalons. Puis replie et range ceux que tu gardes et quand tu es satisfait-e du résultat, alors passe aux vestes et manteaux.
Procéder ainsi sera beaucoup plus gratifiant. Tes premiers résultats t’encourageront à poursuivre, pour goûter progressivement à tous les bénéfices du tri.
Et, avantage non négligeable, il sera bien plus agréable de vivre au quotidien chez toi le temps que dure ton désencombrement.
Erreur n°4 : remettre la décision à plus tard
Trier confronte parfois à des questions pénibles. Des questions qu’on préférerait ne pas se poser parce qu’elles éveillent des émotions pénibles : comme la culpabilité (d’avoir acheté quelque chose cher et de ne pas s’en servir) la peur de manquer dans le futur, etc.
Pour ne pas ressentir l’inconfort de ces questions, on peut se trouver des excuses et ne pas jeter du tout (j’en parle dans cet article).
Ou alors, on peut remettre la décision à plus tard.
Tu as peur de regretter, dans quelques mois, de t’être séparé-e de cette doudoune un peu élimée qui te tenait si chaud ? Tu ne supportes pas la peine de laisser partir un objet qui te rappelle quelqu’un qui a compté ? Hop : dans la pile « décider plus tard ».
Cette attitude ralentit ton désencombrement, et que tu seras de nouveau face à l’émotion et à la décision inconfortable plus tard.
Le danger est aussi, si tu as recours à cela trop souvent, de finir avec une pile « décider plus tard » presque aussi grosse que celle que tu jettes ou donnes !
Plusieurs pistes pour remédier à cela. Choisis celle qui te parle le plus en fonction des circonstances :
Prendre un engagement avec toi-même. Quand tu attrapes un objet, tu t’engages par avance à ne pas le reposer avant d’avoir tranché sur à garder, ou à jeter. Et tu acceptes de traverser les émotions qui y sont liées.
Créer effectivement un tas « à décider », mais qui obéit à certaines conditions. Par exemple : tu fixes une date limite raisonnable à laquelle tu auras tranché (ni demain, ni dans un an). Tu colles un papier sur le sac avec la date dessus + tu notes l’échéance dans ton agenda. Fixe-toi un temps à part pour trier ce tas à tête reposée. Limite également la taille de ce tas à 5 ou 10 objets afin qu’il ne devienne pas un fourre-tout.
La prise de décision est une des compétences que l’on muscle le plus lorsqu’on fait le vide dans ses possessions. Vois-la comme un cadeau qui te rendra bien des services dans tous les domaines de ta vie. Pour aller plus loin, tu peux lire l’article Mieux décider pour mieux trier.
Et voilà ! En évitant ces quatre erreurs, tu mets toutes les chances de ton côté pour bien démarrer ton désencombrement.