Catégorie : Guérison des blessures

  • 3 situations où la guérison des blessures peut vous aider

    3 situations où la guérison des blessures peut vous aider

    Impossible de faire un tableau excel des blessures du passé et de leurs effets.
    Imaginez quelle horreur de rationalité ce serait : colonne de gauche, l’événement ; colonne de droite, le symptôme.
    Une correspondance exacte et implacable.

    Bbbbrrrr.

    On ne peut jamais prédire à 100% quel événement laisse quelle trace traumatique chez quelqu’un.
    Cela n’a rien de prévisible, puisque ça dépend -entre autres facteurs humains- de la résilience de l’individu, de son état au moment du vécu, du soutien qu’iel a ou pas autour de lui-elle, au moment des faits.

    Si votre voisine estime que ce qui vous est arrivé n’est rien (elle a vécu pire),
    Si la directrice de l’école a dit que c’était pas grave,
    Si votre pote pense que vous auriez du vous en remettre depuis le temps;
    Ça les regarde, ell-eux.

    Vous n’êtes ni anormal-e ni faible si vous vous sentez perturbé-e, meurtri-e.

    Cette précaution étant posée, voici quelques situations à travers lesquelles j’accompagne régulièrement des personnes, dans lesquelles, peut-être, vous vous reconnaîtrez :

    1. Des expériences qui ont crée une cassure dans le cours de votre existence, où vous sentez qu’il y a un avant et un après :

    • accouchement/naissance difficile (côté mère/côté bébé)
    • départ ou décès d’un parent
    • séparation des parents
    • maladie, blessure dans l’enfance
    • humiliation ou harcèlement scolaire
    • maladie ou décès dans la fratrie pendant l’enfance
    • relations extra-conjugales dans le couple parental

    2. Non pas UN événement marquant mais un continuum qui a duré des années

    • de carences affectives ou de paroles blessantes, dévalorisantes (d’un parent envers vous, entre les parents, ou entre un de vos parents et ses parents).
    • l’impossibilité de vivre une passion ou un centre d’intérêt qui était tabou ou interdit dans votre famille.
    • la difficulté à trouver sa place au sein d’une fratrie

    3. Vous ne voyez pas forcément à quoi le relier dans votre passé, mais vous rencontrez au présent des difficultés type :

    • peur paralysante de prendre une mauvaise décision ;
    • auto-sabotage ;
    • scénarios relationnels répétitifs ;
    • rapport émotionnel à la nourriture.
    • impression inexplicable d’être bloqué-e; sensation que quelque chose cloche
    • sensation d’être coupé-e de vous-même

    Quelle que soit la source de la blessure, vous n’êtes pas votre blessure.
    Vous êtes bien plus que ce qui vous est arrivé.

    On peut rencontrer cell-ui qui « porte » la blessure en vous, et vous libérer de l’expérience douloureuse dans laquelle elle vous emmène.
    Pour que tout le potentiel de votre être s’épanouisse dans votre vie présente.

    Si ça vous parle, les détails sont là. Contactez-moi ici !

  • Ce qu’on fait quand on guérit une blessure du passé

    Ce qu’on fait quand on guérit une blessure du passé

    La guérison des blessures, ça veut dire reprendre un processus (affectif et vital) qui s’était arrêté,
    Là où il s’était arrêté.

    Même si c’était il y a longtemps.
    Il y a des années, des dizaines d’années peut-être.

    Ça veut dire créer les conditions pour que le mouvement de la vie circule là où il s’était figé, là où il a été retenu, réprimé, retourné à tort contre soi, mis en apnée.

    C’est mettre du baume sur une plaie qui en a bien besoin pour enfin cicatriser.

    Reconnaître
    ce qui est arrivé et prendre la mesure de l’impact que ça a créé en nous.

    Réintégrer des éléments de soi, de son vécu, dont on s’était coupé-e.

    Mettre à jour une expérience restée en suspens.

    Se rouvrir à des sensations qui s’étaient anesthésiées.

    Donner de la place à des émotions pour qu’elles soient contenues, traitées, digérées.

    Il s’en suit que la partie de soi blessée arrête de faire mal.

    Qu’elle est assez tranquillisée pour ne plus nous mettre sur le qui-vive à chaque fois qu’une plume s’approche de la cicatrice.

    Que l’intensité de la douleur se dissipe.

    Que jaillissent de nouveaux élans, teintés des variations de nuances vibrantes.

    Si vous ressentez le besoin de remettre en route un processus qui s’était interrompu dans votre vie, je peux vous accompagner. Les détails sont ici.

  • 3 réponses à un vécu à potentiel traumatique

    3 réponses à un vécu à potentiel traumatique

    Quand vous vivez une expérience intense, à potentiel traumatique,  il y a 3 options en gros.

    1. Soit votre système nerveux a assez de résilience pour encaisser l’expérience et revenir à l’équilibre.

    2. Soit le système interne est immature (chez un enfant par exemple) ou fragilisé, mais il y a quelqu’un autour qui joue le rôle d’un système nerveux mature (un adulte qui contient, met des mots, offre de la sécurité, apporte la régulation qui vous manque).

    Dans les situations 1 et 2, l’expérience est traversée, puis la vie reprend son cours.

    3. Soit, il n’y a de système mature ni à l’intérieur, ni autour –pour l’instant. Alors pour vous protéger, votre système met de côté la charge sensorielle, émotionnelle intense. Il la « suspend » pour plus tard, pour le moment où les conditions 1 et 2 seront réunies.

    Dans cette troisième situation, la charge vécue reste piégée en mode survie.

    Ça veut dire qu’elle n’est pas traitée, mais qu’elle n’est pas complètement inactive non plus.

    Au contraire, depuis le caisson d’isolation où elle a été placée, elle reste agissante sur votre présent.


    Ce que ça donne ?

    Toute situation ressemblant à la situation vécue comme traumatique provoque une réactivité exacerbée (péter un câble, être sur le qui vive, …), ou une coupure (le mode blindage) pour au contraire ne pas être touché-e par cette expérience.

    Ça peut donner de l’anesthésie, du déni. 

    A travers ces choix inconscients, notre système nous protège pour ne pas revivre la blessure.

    Mais les stratégies qu’il choisit ne sont pas toujours joyeuses, et conduisent parfois à répéter sans le vouloir des scénarios similaires (« tomber » sur le même type de partenaires abusifs, de managers hyper exigeants…) ou à nous maintenir dans des situations où nous restons étriqué-es, où nous n’arrivons plus à évoluer.

    Jusqu’au jour où la psyché à la capacité de traiter l’événement.

    Où il y a quelqu’un qui peut l’aider à ça.

    Alors quand le vécu est nommé, accueilli, traité, le processus de guérison a lieu, le mécanisme de survie n’a plus besoin de tenir quoi que ce soit, la vie reprend son cours.

    Si vous ressentez le besoin d’aller voir de plus près un événement du passé, en y étant accompagné-e, il suffit de me contacter.