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3 réponses à un vécu à potentiel traumatique

Quand vous vivez une expérience intense, à potentiel traumatique,  il y a 3 options en gros.

1. Soit votre système nerveux a assez de résilience pour encaisser l’expérience et revenir à l’équilibre.

2. Soit le système interne est immature (chez un enfant par exemple) ou fragilisé, mais il y a quelqu’un autour qui joue le rôle d’un système nerveux mature (un adulte qui contient, met des mots, offre de la sécurité, apporte la régulation qui vous manque).

Dans les situations 1 et 2, l’expérience est traversée, puis la vie reprend son cours.

3. Soit, il n’y a de système mature ni à l’intérieur, ni autour –pour l’instant. Alors pour vous protéger, votre système met de côté la charge sensorielle, émotionnelle intense. Il la « suspend » pour plus tard, pour le moment où les conditions 1 et 2 seront réunies.

Dans cette troisième situation, la charge vécue reste piégée en mode survie.

Ça veut dire qu’elle n’est pas traitée, mais qu’elle n’est pas complètement inactive non plus.

Au contraire, depuis le caisson d’isolation où elle a été placée, elle reste agissante sur votre présent.


Ce que ça donne ?

Toute situation ressemblant à la situation vécue comme traumatique provoque une réactivité exacerbée (péter un câble, être sur le qui vive, …), ou une coupure (le mode blindage) pour au contraire ne pas être touché-e par cette expérience.

Ça peut donner de l’anesthésie, du déni. 

A travers ces choix inconscients, notre système nous protège pour ne pas revivre la blessure.

Mais les stratégies qu’il choisit ne sont pas toujours joyeuses, et conduisent parfois à répéter sans le vouloir des scénarios similaires (« tomber » sur le même type de partenaires abusifs, de managers hyper exigeants…) ou à nous maintenir dans des situations où nous restons étriqué-es, où nous n’arrivons plus à évoluer.

Jusqu’au jour où la psyché à la capacité de traiter l’événement.

Où il y a quelqu’un qui peut l’aider à ça.

Alors quand le vécu est nommé, accueilli, traité, le processus de guérison a lieu, le mécanisme de survie n’a plus besoin de tenir quoi que ce soit, la vie reprend son cours.

Si vous ressentez le besoin d’aller voir de plus près un événement du passé, en y étant accompagné-e, il suffit de me contacter.