Quand « tout va bien », nous sommes portés par la pulsion de vie.
La vocation de la pulsion de vie ?
INTÉGRER
RASSEMBLER
DÉPLOYER
Quand la pulsion de vie est à l’œuvre, la psyché intègre entre autres :
- celui-celle que je suis
- tou-tes celle-ux que j’ai été depuis ma conception
- tout-es celle-eux dont je suis issu-e
Ce qui veut dire que tout ce petit monde est en harmonie et qu’en tant que personne, on peut avancer et se déployer en s’appuyant sur les ressources de chacun-e.
Ça, c’est dans un scénario hypothétique et idéal ! [en vérité, je ne crois pas que la personne qui serait en tous temps dans cet état resterait encore un-e humain-e ^^]
Face à un vécu traumatique, la pulsion de survie entre en scène.
NB : Un traumatisme ne se définit pas selon un critère absolu et extérieur. Il correspond à une intensité qu’on est pas en capacité de gérer et d’intégrer à un instant T.
La notion d’événement traumatique englobe ce qui est accident, attentat, agression physique, agression sexuelle… mais pas seulement.
C’est aussi la perte d’un être cher, d’un emploi, une séparation, ou encore une humiliation, des critiques répétées, le dénigrement d’un de nos talents. Une période de confinement.
Des événements apriori heureux peuvent même devenir traumatiques : une naissance. Des retrouvailles avec une bande d’ami-es.
Et 2 personnes traversant la même situation ne la vivront pas de la même manière.
Quand ce qu’on vit est ingérable, la pulsion de survie fait son travail de :
- (nous) protéger
- (se) couper des ressentis
- mettre à distance celui-celle qui les ressent (la partie de nous qui vit cela)
Sans cette fonction de mise à l’écart, on serait complètement envahi-e et/ou anéanti-e.
Grâce à elle, notre survie est assurée. MERCI !
Dans le deuxième article de cette série, vous apprendrez quels mécanismes se mettent en place pour nous permettre de continuer à fonctionner.
Crédit photo (titre de l’article) : Ibrahim Rifath on Unsplash