C’est un fait, il y a trop de choses chez toi!
Tu achètes trop.
Trop de choses dont tu n’as pas toujours besoin.
Des vêtements, certains en double.
Des chaussures.
Des stylos.
Et des sacs par dizaines!
Les algorithmes sont très doués pour te montrer, à 22h47, pile poile la veste mi-saison avec la coupe, la matière et la couleur qui vont te faire cliquer sur « acheter ».
Tu les connais les rouages !
Mais si tu craques, ce n’est pas parce que tu es faible,
Ce n’est pas parce que tu es bête.
C’est parce que tu es en mode survie (tu en sauras plus sur cette modalité du système nerveux dans cet article).
En mode survie, ton système fait comme il peut pour faire face à une menace.
Cette menace, elle peut venir de l’extérieur (une voiture qui fonce vers le passage piéton au moment où tu traverses, ton manager qui te confie une mission à régler en urgence, ton enfant qui approche la main trop près d’un vase de valeur dans un musée).
Ou elle peut être moins palpable et venir de l’intérieur (un sentiment indescriptible d’insécurité).
Peu importe que la menace soit concrète ou invisible, réelle ou perçue.
Ton système est câblé pour y réagir.
Une des stratégies de compensation quand tu es en mode survie, c’est de te couper de ce que tu ressens à l’intérieur (la tension, les émotions inconfortables justement), et de se tourner vers l’extérieur pour y trouver de l’apaisement.
Achat, écran, pain-beurre, alcool : stratégies hyper efficaces pour s’apaiser rapidement !
Mais l’apaisement est temporaire…..
Car une fois l’achat effectué (ou la glace avalée, ou la cigarette fumée), reste souvent la déception, voire la honte d’avoir encore craqué.
Tu te promets de ne pas craquer la prochaine fois.
Et le lendemain ou quelques jours plus tard, ça recommence.
Et à force que ce cycle se répète, il y a des conséquences : la maison se remplit de choses qu’il sera ensuite pénible de débarrasser, les kilos s’installent là où on ne veut pas.
Si le mode survie n’a pas été désamorcé, tu continueras d’acheter et d’accumuler (ou autre) comme stratégie de compensation.
Car ton système en a besoin pour tenir le coup.
C’est pour ça que la solution, ce n’est pas les bonnes résolutions, ce n’est pas la volonté.
C’est une rencontre en profondeur de tes mécanismes de protection, et une libération des mémoires du passé que ces mécanismes protègent.
Une fois que ça, c’est libéré (grâce à la maïeusthésie, aux somatiques et au coaching), le reste coule de source.
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