Catégorie : Etat d’esprit

  • De quoi l’encombrement est-il le résultat ?

    De quoi l’encombrement est-il le résultat ?

    Avant de partir à la découverte de la racine de l’encombrement, j’aimerais poser une chose : en matière de tri, rencontrer des obstacles fait partie du parcours.

    Avant, pendant et même après.

    Qu’il s’agisse d’acheter plus de paires de chaussures qu’on ne peut en porter, de ne pas réussir à se mettre au tri, de pleurer pour un legging de grossesse, de ne pas aimer jeter : ça fait partie de l’aventure et ça ne dit rien de bien ou de mal de toi.

    Il n’y a pas non plus de jugement de valeur à avoir sur un intérieur encombré ou désencombré.

    Ce n’est dit bien, ni mal.

    Une maison encombrée, c’est juste un résultat qui te convient ou qui te convient moins.
    Le résultat d’actions (acheter, recevoir des cadeaux, garder) et d’inactions (ne pas trier, ne pas jeter, ne pas donner).

    Une maison désencombrée est, elle aussi, le résultat d’actions faites et pas faites.

    Et quelles sont les causes qui conditionnent ces actions ?

    Des pensées et des émotions.

    C’est à cet endroit-là que je regarde pour comprendre et dénouer ce qui se passe, quand ça bloque chez moi ou chez mes client·es dans le processus de désencombrement.

    Un exemple : si je vois la chambre des enfants et que je pense “le bazar revient toujours”, je me sens découragée. Parce que je me sens découragée, je ne planifie pas de temps de désencombrement, je déblaie le sol un peu chaque jour, je râle, je garde les jouets dont les enfants ne se servent plus, je ne me sépare pas des vêtements trop petits. Et le résultat de tout ça, c’est que la chambre d’enfants est encore plus en bazar.

    Ce mécanisme de mise en lumière des liens de cause à effet entre une pensée et un résultat, c’est mon outil clé de coaching.
    Ça s’appelle LE MODÈLE.

    Un modèle se construit autour de 5 paramètres :

    Circonstances (toujours neutres et factuelles jusqu’à ce qu’on en pense quelque chose), pensées (tout ce qui relève d’une interprétation, d’un jugement, d’une intention, d’une croyance), émotions (ce qu’on ressent), actions (ce qu’on fait), résultat (ce que produit le fruit de nos actions).

    Si on insère mon histoire de chambre d’enfants en bazar, au sein d’un modèle, ça donne :

    CIRCONSTANCE: chambre des enfants
    PENSÉE: le bazar revient toujours
    ÉMOTION: découragée
    ACTIONS: je déblaie le sol un peu chaque jour, je râle, je ne planifie pas de temps de désencombrement, je garde les jouets dont les enfants ne se servent plus, je ne me sépare pas des vêtements trop petits
    RÉSULTAT: la chambre d’enfants est encore plus en bazar

    Remarquez que dans cet exemple (qui est un “modèle par défaut” parce qu’il se produit quand je suis sur pilote automatique), ce n’est PAS parce que la chambre est en bazar que je suis découragée, mais parce que j’ai la pensée “le bazar revient toujours”. Et parce que je me sens découragée, je mène toute cette série d’actions et d’inactions.

    Mises bout à bout, celles-ci produisent un résultat qui confirme ma pensée de départ.

    Maintenant, vu que j’ai en poche de supers outils de coaching, je peux jouer avec ma pensée de départ afin d’élaborer un modèle intentionnel, qui m’aide à naviguer la situation autrement.

    Ce qui change quand on passe du modèle par défaut au modèle intentionnel

    La circonstance de départ ne change pas : la chambre d’enfants est dans l’état où elle est. Ce qui change, c’est que maintenant je pense : “en avançant par étapes, je peux rendre cette chambre facile à ranger”. Alors je me sens confiante. Et parce que je me sens confiante, je fais la liste écrite de toutes les tâches à accomplir dans cette chambre, je mets un message dans un groupe whatsapp de parents pour donner des vêtements, je remontre à ma fille de 4 ans où se rangent ses jouets, je fixe 30 minutes pour du tri, je vérifie les jours d’ouverture d’Emmaus pour y porter un sac.

    Résultat, cette chambre devient plus facile à ranger.

    -> récolte ici 8 pensées puissantes pour t’aider à désencombrer

    Tu vois comme ce modèle est puissamment transformateur ?
    Quand on sait le manier, c’est un guide pour passer d’un « fonctionnement par défaut » où j’entretiens, bien malgré moi, mes difficultés à « mode intentionnel » où je crée intentionnellement des choix et des scénarios plus au service de mes intentions.

    Je l’utilise pour le tri (et je l’enseigne à mes client·es) et pour tellement d’autres domaines dans ma vie.

    A TOI

    En cet instant, où en est ton projet désencombrement ?
    Est-ce qu’il avance comme tu veux? Est-ce qu’il est en standby?
    Dans un cas comme dans l’autre, quelle est l’émotion qui fait que tu avances ou pas ?
    Quelle est la pensée qui sous-tend cette émotion ?

    Comment pourrais-tu appliquer ce modèle CPEAR à tes objectifs? (de désencombrement ou pas!).

    Crédit Photo : Spacejoy sur Unsplash

  • Pourquoi tu n’as pas envie de trier, et comment changer ça

    Pourquoi tu n’as pas envie de trier, et comment changer ça

    Quand il fait beau dehors, c’est facile de remettre le tri à plus tard.
    Quand je vois tous les trucs URGENTS sur la to-do list, c’est facile de remettre le tri à plus tard.
    Quand je sens monter l’anxiété d’ouvrir le carton à photos, c’est facile de remettre le tri à plus tard.

    C’est facile, sauf que… au fond je voudrais le faire quand même.

    C’est du vécu pour toi aussi ?
    Je t’embarque pour un tour d’horizon du phénomène qu’est la procrastination!

    Mieux la comprendre, c’est déjà la désamorcer. 



    Tout d’abord : 

    1. D’où vient la procrastination ?

    La tentation de remettre à plus tard vient de l’idée que le cerveau se fait de la tâche à accomplir (désencombrer ou tout autre chose).

    En fait, tout cerveau à qui on présente une action à faire, l’inspecte selon ces 3 critères :

    •  est-ce que ça procure du plaisir (tout de suite si possible),
    • est-ce que ça coûte de l’énergie,
    • est-ce que ça engendre de la souffrance.

    Plus ça procure de plaisir, et moins ça coûte d’énergie, et moins ça engendre de souffrance, plus le cerveau est susceptible de se mettre en route pour agir.

    Inversement, s’il y a peu de plaisir, beaucoup d’énergie et d’effort à fournir, et de pénibilité à la clé, il est peu enclin à s’y mettre.

    Quand tu sais ça, tu comprends pourquoi l’activité « désencombrer » n’est pas DU TOUT séduisante pour le cerveau :

    •  aucun plaisir dans l’immédiat (en comparaison à manger une glace, aller faire du shopping, regarder une micro-série)
    •  l’impression d’avoir des efforts dingues à déployer : vider le meuble, s’installer, sortir les poubelles ensuite ou se rendre à Emmaüs avec des sacs lourds. (sans garantie d’être récompensé-e un jour)
    • et puis ces émotions désagréables : confusion, anxiété d’indécision, découragement, peine, culpabilité. Plein de souffrances passées ou présentes que le tri risque de raviver.


    Tu vois, si tu n’as pas envie de t’y mettre, ce n’est vraiment pas ta faute. C’est pas toi qui est intrinsèquement flemmard·e ou nul·le, c’est ton cerveau qui te joue des tours.

    Et ses tours sont faciles à reconnaître.
    Ils ressemblent à « oh je suis trop fatigué-e, je le ferai demain » ; « ça sert à rien de commencer maintenant, ma cousine passe ce soir et je vais devoir tout ranger avant son arrivée » ; « c’est dommage de rester enfermé-e alors qu’il fait si beau dehors » ; « je regarde Insta JUSTE 5 minutes pour me détendre et après je m’y mets » (et 30 minutes plus tard, suis mon regard!)…

    Plein d’excuses imparables pour une seule finalité : 

    Abandonner ton objectif long terme au profit d’un plaisir immédiat. 

    Et quel soulagement au moment où on lâche la perspective d’un aprem dans la poussière pour une virée à la plage !

    Soulagement sur le moment, mais « gueule de bois » ensuite.

    Car il y a plusieurs effets pervers : 
    Le problème est toujours là à ton retour => Tu es déçu-e de toi => Tu te juges => Ça mine ta confiance en toi => Tu te convaincs encore plus que tu n’y arriveras jamais.

    L’excellente nouvelle, c’est qu’il existe des clés pour déjouer le mécanisme par défaut du cerveau, et en redevenir le pilote.

    Un cerveau bien piloté est ton meilleur allié.

    2. Ce que procrastiner nous coûte

    Un matin d’été, je me suis fait réveiller à 6 h 20 par le crissement du tiroir du congélateur.

    Ce fichu dégivrage que je repoussais de semaine en semaine parce que c’est jamais le bon moment.
    Parce qu’il y a toujours plus urgent.
    Toujours plus urgent jusqu’au jour où mon inaction me coûte d’être réveillée 40 minutes avant l’alarme, alors que pour une fois le bébé dormait !

    Le truc c’est que ce matin-là, après ça, j’ai placé le contenu du congel dans la glacière, et débranché le frigo.
    Ça m’a pris quoi? 10 minutes!
    Et depuis, les tiroirs s’ouvrent sans forcer. (faut d’ailleurs que je note de programmer un dégivrage avant que ça ne coince à nouveau!)

    Pour passer enfin à l’action sur ce truc tout con, il a fallu que je prenne conscience du coût de ma procrastination.

    Quand on voit bien en face ce que ça nous coûte, ça nous aide à nous mettre en mouvement. Essaie donc cet exercice pour voir! 

    PILOTER TON CERVEAU VERS L’ACTION, EXERCICE : le coût de l’inaction.

    Prends une feuille et un stylo, là, maintenant, et réponds à ces questions comme ça vient :

    • Note tes 3 grandes priorités du moment (ça peut être des projets, ou des domaines de vie).
    • Note ce que tu as réellement fait durant les dernières 24 h. Quart d’heure par quart d’heure, le plus précisément possible.
    • Surligne tous les moments où tu œuvres à tes priorités.
    • Est-ce que ton temps est en majorité alloué à tes 3 priorités, ou est-ce qu’il se passe autre chose ?
    • Pourquoi ?
    • Si tu observes un écart entre ce que tu souhaites faire et ce que tu fais réellement : qu’est-ce qui risque d’arriver si ça continue ?
    • Que peux-tu faire aujourd’hui pour utiliser ton temps au service de tes priorités ?

    Oh je te vois là, commencer à t’auto-flageller^^
    Ce n’est pas du tout le propos de cet exercice.
    Rappelle-toi qu’on fait tou·te·s ça, faire autre chose que ce qu’on veut vraiment.
    L’important c’est de te ramener en douceur vers ce que tu veux vraiment créer pour toi.

    Cœur sur toi.

    On continue ?

    3. Quand on agit, la pénibilité est temporaire, la satisfaction est durable

    C’est le moment d’avoir une petite discussion avec ton cerveau.
    Tu vas lui expliquer le plus gentiment du monde que OUI, pour le moment, faire le tri ça a l’air pénible.

    Mais ce serait dommage de rester coincé-e là dans le fatras.
    Parce que ce qu’il y a à gagner à agir, c’est une incroyable satisfaction !
    Et une satisfaction qui dure.
    Paraît-il qu’un cerveau qui est satisfait d’avoir agi, est inondé de dopamine.

    La procrastination entraîne dans un temps premier, un soulagement d’avoir évité l’effort, mais dans un temps second, une profonde déception de toi-même voire de la honte.
    L’action d’avoir jeté, d’avoir FAIT ce que tu avais décidé, entraîne de la satisfaction, de la fierté, de la légèreté.
    En plus, si ça se trouve ça ne sera pas si pénible que ça. 
    Si ça se trouve tu vas prendre plaisir à jeter ! Tu as déjà envisagé les choses comme ça ?


    4. Y passer des heures, vraiment ?

    Tu as déjà remarqué comme c’est difficile d’évaluer à l’avance le temps que tu mettras pour réaliser une tâche ?
    Souvent, le cerveau sous-estime ou sur-estime la durée de la tâche.

    S’ajoute à cela le fait que la perception du temps est élastique :
    3 minutes avant le prochain métro alors que tu es en retard, te paraissent interminables.
    Un pique-nique baignade entre ami-es en attendant le coucher du soleil, te semble filer trop vite.

    Dans son calcul par anticipation, donc, le cerveau fait un étrange mix :
    – la durée à consacrer à l’action 
    – la pénibilité perçue.
    => Si tu as tendance à ne pas aimer faire le tri, ton cerveau a l’impression que s’y mettre = en prendre pour perpète. Donc il repousse le moment de s’y mettre. Ce qui évidemment rallonge le temps qu’on met à atteindre le but final.

    Veux-tu une astuce pour déjouer ce biais ?

    Au lieu d’essayer de DEVINER combien de temps ça va prendre de trier les fournitures de bureau,
    DÉCIDE à l’avance combien de temps tu te donnes pour le faire.

    Ça, ton cerveau, ça va le rassurer.
    (Et tu remarqueras que c’est exactement sur ce truc que s’appuie le défi 30 minutes pour trier!).

    Non, petit chou, on ne va pas être piégé là-dedans tout le week-end.
    Non, on ne va pas vider touuuuute la maison.
    On va juste passer 30 minutes à mettre de l’ordre dans le tiroir du bureau.
    Ahhh. ça va mieux comme ça ?
    Et si on s’y mettait maintenant ?


    LE MUST :
    Décider plusieurs jours à l’avance que samedi, tout de suite après le déjeuner, il y aura une demi-heure de tri.
    Le noter dans ton agenda, comme un rendez-vous que tu sais que tu vas honorer, parce que tu es le genre de personne qui est présente aux rendez-vous 😉
    Refuser toute autre sollicitation à cette heure-là (demande d’aide, réponse aux SMS…)

    Comme ça, ton cerveau est prévenu, il sait que le moment venu il va s’y mettre.
    Mais il sait aussi que ce ne sera pas long.
    Tout le contraire d’une réunion sans ordre du jour précis, qui s’éternise sans qu’aucune décision claire ne soit prise.

    Ce que tu peux attendre de cette pratique ?

    Tu vas réduire le temps que tu mets à t’y mettre. Donner le meilleur de toi sur un labs de temps condensé, et donc t’épater toi-même de ce que tu réussis à accomplir. Cette expérience te sera bénéfique pour la fois d’après.
    Ça marche pour le tri mais aussi pour : avancer sur un dossier important, préparer une reconversion, écrire un roman.

    => Pour aller plus loin et être guidé-e dans la mise en pratique, reçois le workbook gratuit 30 minutes pour trier.

    Image : Ella Gardim pour Unsplash

  • Cette partie de toi qui flippe de jeter

    Cette partie de toi qui flippe de jeter

    Tout se passe comme s’il y avait en toi 2 parts, qui ont 2 évaluations diamétralement opposées de la quantité d’objets que tu es censé-e posséder.

    Une part de toi rêve de cette maison ordonnée, libérée de son superflu.

    Elle lit les méthodes de tri avec inspiration. Elle essaie d’appliquer les astuces anti-procrastination. Elle planifie un moment pour ça dans son agenda.

    Et l’autre part de toi ne veut pas du tout de ce projet de lieu de vie allégé.

    Ce n’est pas parce qu’elle est flemmarde. 

    Ce n’est pas parce qu’elle est incapable.

    C’est simplement parce qu’elle ne se sent pas du tout rassurée qu’on lui retire ses affaires.

    Ses affaires, c’est tout pour elle : un doux coussin de protection entre sa sensibilité et la violence du monde, une source de souvenirs qu’elle craindrait de perdre, une parade face à l’imprévisible, des bribes de plaisir pour les moments où tout le reste semble gris.

    Ces 2 parts te tiraillent dans deux directions opposées.

    Laquelle l’emporte ?
    Je sais que tu as deviné.

    Mais la vraie raison pour laquelle elle l’emporte, la connais-tu?

    La partie pour laquelle les objets représentent la sécurité gagne, parce qu’elle correspond à une partie plus profonde et plus primitive dans le cerveau.

    C’est un peu comme la partie cachée de l’iceberg, on ne la voit pas mais elle est bien plus vaste.

    Ça veut dire que pour avancer dans le désencombrement, et pour qu’il tienne dans le temps, il est important de travailler AVEC et pas CONTRE la partie qui a besoin de SÉCURITÉ.

    Tant qu’elle ne se sentira pas en sécurité à L’INTÉRIEUR, elle ne te laissera pas jeter pour de bon.
    Ou alors, tu pourras jeter mais le bazar reviendra.

    C’est ce qui rend mon accompagnement unique : je ne te montre pas seulement la méthode pour FAIRE en te poussant à jeter.

    Je t’accompagne, en profondeur, pour te sentir vraiment en sécurité avant de jeter.
    Pour créer une coopération entre les parties intentionnelles et automatiques de ton cerveau.

    Quand cette coopération est en place, désencombrer devient un jeu.

  • Imaginez que vous n’ayez plus peur de vos émotions

    Imaginez que vous n’ayez plus peur de vos émotions

    Nous, humain-es, sommes physiquement câblé-es pour ressentir toute la palette des émotions. Celles qui sont agréables, comme celles qui sont inconfortables.

    Notre système nerveux est programmé pour les ressentir.

    Et pourtant : combien de choses évite-t-on de faire, par crainte de l’émotion qui va se déclencher ?

    Par crainte de ne pas pouvoir traverser ce sentiment-là.

    Ça vous est déjà arrivé par exemple, de ne pas candidater à un poste qui vous tentait, par peur du rejet ?

    D’hésiter à venir en aide à un-e touriste qui manifestement cherchait son chemin, par peur d’être mal à l’aise ?

    Ou même, de résister à tomber amoureux-se, par peur d’avoir le cœur brisé ensuite ?

    Il faut dire, enfant, on nous apprend à cacher et maîtriser certaines émotions. A garder notre sang-froid, à se montrer fort-e, sage.

    Enfant, on a souvent eu en face, des adultes qui, au lieu de nous aider à AGRANDIR notre capacité à traverser les affects, au lieu de remplir une fonction de régulation, ont eu tendance à :

    • minimiser ce que l’enfant éprouve (on t’a piqué ton jouet, c’est pas grave, tiens prends celui-là)
    • rabaisser l’enfant trop expressif de ses émotions
    • valoriser les attitudes « sages »
    • autoriser certaines émotions selon le genre : colère autorisée chez le garçon, mais interdite chez la fille

    En conséquence, seul-es et démuni-es avec nos émotions, nous apprenons qu’elles sont dangereuses et faisons de notre mieux pour les gérer.

    Et cela a un coût, à moyen long terme, du fait de tout ce qu’on met en place pour les éviter :

    • fuir dans toutes les formes de plaisirs immédiats, potentiellement addictifs (nourriture, alcool, substances illicites, scrolling, séries, …)
    • s’anesthésier au point ne plus ressentir non plus les émotions ressourçantes comme la joie, et perdre le goût de la vie
    • rester à l’abri et éviter toute prise de risque, toute situation stimulante… au point de ne plus pouvoir oser avancer vers un objectif qui nous fait envie.

    Bien sûr, il y a une excellente raison pour laquelle on fuit ses émotions.
    Le processus est involontaire, chaque système gère comme il peut.

    Pas de honte si vous êtes dans ce cas.

    Mais avant d’aller plus loin, imaginez ne serait-ce qu’un tout petit instant :

    Si vous ne redoutiez plus ce que vous allez ressentir :

    à quelles expériences vous ouvririez-vous ?

    qui seriez-vous ?

    qu’oseriez-vous faire ?

    que pourriez-vous recevoir ?

    [voilà un exercice pour votre cahier d’écriture !]

    Les émotions ne sont pas dangereuses en soi (je le redis, on est câblé-es pour les traiter).
    Ce qui ne veut PAS dire d’ouvrir les vannes d’un seul coup.
    Par contre, réunir quelques conditions avant de se lancer dans l’aventure, OUI !

    3 conditions pour qu’une émotion ne soit pas menaçante

    • qu’elle ne soit pas intense au point de nous faire sortir de notre fenêtre de tolérance
    • qu’on ait la capacité de se réguler, donc de revenir dans l’espace où on éprouve plus de « neutralité ».
    • ou, qu’on ait près de nous une personne qui nous aide à revenir à la régulation parce qu’elle est elle-même bien régulée (et pas parce qu’elle nous dit de nous calmer!)

    Pour s’ouvrir à ressentir plus, il faudra y aller par petites touches.

    Comme on teste la température de l’océan du bout de l’orteil,
    et ressort,
    et y retourne jusqu’à la cheville
    puis au mollet,
    avant d’y plonger -peut-être- tout entier-e

    Par petites touches, se rassurer que c’est pas dangereux de se reconnecter aux sensations.
    Et augmenter la capacité à sentir.

    Observer la façon singulière qu’a chaque émotion de se montrer dans le corps (un poids dans l’estomac ici, une gorge nouée là, des mains qui chauffent).

    La regarder se déplacer à l’intérieur.

    La nommer.

    De plus en plus, prendre confiance qu’on pourra traverser l’inconfort.

    De plus en plus, savourer tous les bénéfices de journées où la sensibilité a sa place :

    Plus de moments de joie, de sécurité intérieure, de connexion, d’émerveillement, de douceur, d’entrain et de fierté.

    L’accès à plus d’intuition, qui aide à orienter nos choix.

    L’ouverture à la prise de risques dosés, qui nous mettent en mouvement vers nos rêves, nos objectifs, et nous aident à les faire réalité.

    ==> À vous : que feriez-vous si vous aviez les ressources intérieures pour traverser toute émotion qui se présente ?

  • 3 situations où la guérison des blessures peut vous aider

    3 situations où la guérison des blessures peut vous aider

    Impossible de faire un tableau excel des blessures du passé et de leurs effets.
    Imaginez quelle horreur de rationalité ce serait : colonne de gauche, l’événement ; colonne de droite, le symptôme.
    Une correspondance exacte et implacable.

    Bbbbrrrr.

    On ne peut jamais prédire à 100% quel événement laisse quelle trace traumatique chez quelqu’un.
    Cela n’a rien de prévisible, puisque ça dépend -entre autres facteurs humains- de la résilience de l’individu, de son état au moment du vécu, du soutien qu’iel a ou pas autour de lui-elle, au moment des faits.

    Si votre voisine estime que ce qui vous est arrivé n’est rien (elle a vécu pire),
    Si la directrice de l’école a dit que c’était pas grave,
    Si votre pote pense que vous auriez du vous en remettre depuis le temps;
    Ça les regarde, ell-eux.

    Vous n’êtes ni anormal-e ni faible si vous vous sentez perturbé-e, meurtri-e.

    Cette précaution étant posée, voici quelques situations à travers lesquelles j’accompagne régulièrement des personnes, dans lesquelles, peut-être, vous vous reconnaîtrez :

    1. Des expériences qui ont crée une cassure dans le cours de votre existence, où vous sentez qu’il y a un avant et un après :

    • accouchement/naissance difficile (côté mère/côté bébé)
    • départ ou décès d’un parent
    • séparation des parents
    • maladie, blessure dans l’enfance
    • humiliation ou harcèlement scolaire
    • maladie ou décès dans la fratrie pendant l’enfance
    • relations extra-conjugales dans le couple parental

    2. Non pas UN événement marquant mais un continuum qui a duré des années

    • de carences affectives ou de paroles blessantes, dévalorisantes (d’un parent envers vous, entre les parents, ou entre un de vos parents et ses parents).
    • l’impossibilité de vivre une passion ou un centre d’intérêt qui était tabou ou interdit dans votre famille.
    • la difficulté à trouver sa place au sein d’une fratrie

    3. Vous ne voyez pas forcément à quoi le relier dans votre passé, mais vous rencontrez au présent des difficultés type :

    • peur paralysante de prendre une mauvaise décision ;
    • auto-sabotage ;
    • scénarios relationnels répétitifs ;
    • rapport émotionnel à la nourriture.
    • impression inexplicable d’être bloqué-e; sensation que quelque chose cloche
    • sensation d’être coupé-e de vous-même

    Quelle que soit la source de la blessure, vous n’êtes pas votre blessure.
    Vous êtes bien plus que ce qui vous est arrivé.

    On peut rencontrer cell-ui qui « porte » la blessure en vous, et vous libérer de l’expérience douloureuse dans laquelle elle vous emmène.
    Pour que tout le potentiel de votre être s’épanouisse dans votre vie présente.

    Si ça vous parle, les détails sont là. Contactez-moi ici !

  • C’est la priorité, mais je le ferai demain

    C’est la priorité, mais je le ferai demain

    Sauf que demain, il y aura toujours autant d’objets (+ceux que tu auras éventuellement acheté entre temps).

    Le travail à mener sera le même.

    Si ton état d’esprit ne change pas, la difficulté sera la même.

    À cause de ce raisonnement, tu ne passes pas à l’action.

    Tu continues les achats plaisir pour te remonter le moral… et ton bazar augmente. 

    Tu continues de cacher le fatras dans des meubles fourre-tout.

    Tu continues de stresser pour trouver un endroit où faire une visio sans qu’on voit le fouillis à l’écran.

    Et dans ta tête, c’est toujours autant le bazar.

    Alors sache-le : 

    Il n’y pas vraiment de moment idéal pour trier.

    Il y aura des moments inconfortables dans le processus de toutes façons, et il y aura aussi du plaisir.

    Le meilleur moment pour agir, c’est quand tu décides que tu traverseras l’inconfort quoi qu’il arrive.

    Quand tu prends cet engagement avec toi-même, tout se débloque :

    Tu te mets au tri.

    Tu as l’impression de perdre un kilo à chaque fois que tu sors un sac poubelle.

    Tu es fièr·e devant ton étagère libérée des bibelots et des piles de papiers inutiles.

    Tu as l’impression d’avoir rangé dans ton cerveau autant que dans ton tiroir.

    Tu as ce sentiment tout particulier de reprendre le contrôle sur le cours de ta vie.

    Si tu veux faire du tri ta priorité et t’y atteler une fois pour toutes, je peux t’aider. Clique ici pour avoir les détails.

    Image : Jess Bailey pour Unsplash

  • Ce qu’on fait quand on guérit une blessure du passé

    Ce qu’on fait quand on guérit une blessure du passé

    La guérison des blessures, ça veut dire reprendre un processus (affectif et vital) qui s’était arrêté,
    Là où il s’était arrêté.

    Même si c’était il y a longtemps.
    Il y a des années, des dizaines d’années peut-être.

    Ça veut dire créer les conditions pour que le mouvement de la vie circule là où il s’était figé, là où il a été retenu, réprimé, retourné à tort contre soi, mis en apnée.

    C’est mettre du baume sur une plaie qui en a bien besoin pour enfin cicatriser.

    Reconnaître
    ce qui est arrivé et prendre la mesure de l’impact que ça a créé en nous.

    Réintégrer des éléments de soi, de son vécu, dont on s’était coupé-e.

    Mettre à jour une expérience restée en suspens.

    Se rouvrir à des sensations qui s’étaient anesthésiées.

    Donner de la place à des émotions pour qu’elles soient contenues, traitées, digérées.

    Il s’en suit que la partie de soi blessée arrête de faire mal.

    Qu’elle est assez tranquillisée pour ne plus nous mettre sur le qui-vive à chaque fois qu’une plume s’approche de la cicatrice.

    Que l’intensité de la douleur se dissipe.

    Que jaillissent de nouveaux élans, teintés des variations de nuances vibrantes.

    Si vous ressentez le besoin de remettre en route un processus qui s’était interrompu dans votre vie, je peux vous accompagner. Les détails sont ici.

  • 3 réponses à un vécu à potentiel traumatique

    3 réponses à un vécu à potentiel traumatique

    Quand vous vivez une expérience intense, à potentiel traumatique,  il y a 3 options en gros.

    1. Soit votre système nerveux a assez de résilience pour encaisser l’expérience et revenir à l’équilibre.

    2. Soit le système interne est immature (chez un enfant par exemple) ou fragilisé, mais il y a quelqu’un autour qui joue le rôle d’un système nerveux mature (un adulte qui contient, met des mots, offre de la sécurité, apporte la régulation qui vous manque).

    Dans les situations 1 et 2, l’expérience est traversée, puis la vie reprend son cours.

    3. Soit, il n’y a de système mature ni à l’intérieur, ni autour –pour l’instant. Alors pour vous protéger, votre système met de côté la charge sensorielle, émotionnelle intense. Il la « suspend » pour plus tard, pour le moment où les conditions 1 et 2 seront réunies.

    Dans cette troisième situation, la charge vécue reste piégée en mode survie.

    Ça veut dire qu’elle n’est pas traitée, mais qu’elle n’est pas complètement inactive non plus.

    Au contraire, depuis le caisson d’isolation où elle a été placée, elle reste agissante sur votre présent.


    Ce que ça donne ?

    Toute situation ressemblant à la situation vécue comme traumatique provoque une réactivité exacerbée (péter un câble, être sur le qui vive, …), ou une coupure (le mode blindage) pour au contraire ne pas être touché-e par cette expérience.

    Ça peut donner de l’anesthésie, du déni. 

    A travers ces choix inconscients, notre système nous protège pour ne pas revivre la blessure.

    Mais les stratégies qu’il choisit ne sont pas toujours joyeuses, et conduisent parfois à répéter sans le vouloir des scénarios similaires (« tomber » sur le même type de partenaires abusifs, de managers hyper exigeants…) ou à nous maintenir dans des situations où nous restons étriqué-es, où nous n’arrivons plus à évoluer.

    Jusqu’au jour où la psyché à la capacité de traiter l’événement.

    Où il y a quelqu’un qui peut l’aider à ça.

    Alors quand le vécu est nommé, accueilli, traité, le processus de guérison a lieu, le mécanisme de survie n’a plus besoin de tenir quoi que ce soit, la vie reprend son cours.

    Si vous ressentez le besoin d’aller voir de plus près un événement du passé, en y étant accompagné-e, il suffit de me contacter.

  • Accueillir ou analyser ?

    Accueillir ou analyser ?

    Ça dépend de ce qu’on cherche : comprendre ou s’apaiser ?

    Si on a besoin de comprendre on peut analyser.

    D’expérience cependant, on peut analyser longtemps sans pour autant être en paix avec ce qui s’est passé.

    Si on veut goûter de l’apaisement, la voix royale c’est d’accueillir.

    Accueillir quand ce qu’on vit est intense, ça peut faire peur (ouh la la, tout ce machin va m’exploser à la figure!!)

    Oui mais, quand on est accompagné-e, on est justement pas seul-e face aux émotions. On peut s’en approcher sans que ce soit dangereux.

    Et accueillir les ressentis, nommer les émotions, sentir les sensations émerger, circuler et se résoudre.

    Car OUI, dans un espace SAFE (=bienveillant, non-jugeant, accueillant), une émotion finit par se résoudre.

    Pour guérir, une blessure a en premier besoin d’un espace SAFE, dans lequel elle est vue et contenue.

    Quand l’émotion ou la partie blessée en soi est approchée de cette façon-là, c’est libérateur.

    Et alors, (et là encore je parle selon mon expérience), il n’y a plus besoin de comprendre et d’analyser l’événement qui a provoqué la blessure.

    C’est du passé.

    On n’a plus qu’une envie, goûter notre vie au présent.

  • Les compétences qu’on acquiert en triant et qui servent toute la vie

    Les compétences qu’on acquiert en triant et qui servent toute la vie

    Est-ce qu’il faut un don inné pour désencombrer ?

    Non bien sûr. Pas besoin d’être fée du logis ou minimaliste au départ.

    Si tu as toujours été bordélique, désencombrer est quand même à ta portée, du moment que tu en as envie.

    Parce que tout ce que tu as à faire pour y arriver, c’est décider si tu gardes un objet ou si tu t’en sépares.
    Un objet à la fois.
    Et recommencer.
    C’est aussi SIMPLE que ça.

    MÊME si tu crois que faire le tri vient d’une qualité spéciale dont tu n’as pas été doté-e.
    MÊME si tu n’as jamais réussi jusqu’ici.

    Désencombrer, ce n’est pas une caractéristique de ton ADN, c’est un ensemble d’actions qui fait appel à une palette de compétences.

    Et tu sais quoi ? Une compétence, justement, ça s’acquiert et ça se renforce à mesure qu’on la pratique.

    Dans la palette de compétences qui se développe quand on fait le tri, on trouve :


    1. créer un plan étape par étape pour atteindre son objectif

    Parfois, on se lance tête baissée sans savoir où on va. Mais quand on définit la destination et le chemin à l’avance, on est plus sûr-e d’arriver à destination. De l’aide pour créer ton plan par ici.

    Ce savoir-faire là, il sert pour n’importe quel projet, quotidien ou ambitieux. 

    Tu prépares un voyage ? Une reconversion ? Un goûter d’anniversaire ? La méthodologie que tu auras développée en triant sera ton meilleur appui !

    2. passer à l’action en suivant le dit plan

    Une fois le plan établi, c’est aussi une compétence de savoir le suivre.

    S’y mettre le samedi matin comme on s’était promis, sans écouter la petite voix intérieure qui nous raconte qu’en fait sûrement dimanche matin ce sera mieux (et qui, le dimanche matin arrivé, nous convainc qu’on a bien besoin d’une grasse mat).

    Faire ce qui était prévu (et pas autre chose), c’est la compétence indispensable pour avancer. Pour que le changement opère. Et ça commence toujours par le premier pas : je te montre ici comment démarrer.

     3. faire une chose à la fois

    L’éparpillement est un des grands pièges du désencombrement.

    Trier nécessite de saisir un objet à la fois, pas deux ni trois (je te vois, toi, avec ton collant troué et tes 2 paires de chaussettes dans les mains^^). 

    Et de le tenir tant qu’on a pas décidé de son sort. 

    Pour prendre la décision (qui est hyper coûteuse en énergie), il est impossible d’opérer en multi-tâche

    Oui, en multi-tâche, on a l’illusion d’avancer plus vite, qu’en gérant à la fois l’armoire à pharmacies et l’étagère à épices, c’est mieux parce qu’à la fin on aura supprimé plus de produits périmés. Mais c’est juste une illusion. Car chaque saut d’une tâche à l’autre crée une déperdition d’énergie et finalement, on avance moins vite. 

    Ça t’arrive d’essayer d’écrire un SMS tout en tenant une conversation avec un être humain en chair et en os ? Tu réussis vraiment à rédiger sans faute ET à offrir une attention de qualité à ton interlocuteur-trice, toi ?

    En tous cas, pour mon cerveau à moi, c’est trop.

    Alors que faire une seule chose à la fois, ça le repose. Et je me trouve beaucoup plus efficace quand ma concentration est ainsi soutenue.

    C’est une habitude à prendre : une chose à la fois. Et le tri est le terrain de jeu idéal pour cet apprentissage-là. 

     4. reconnaître ce qui est bon pour toi et dire non au reste

    Ça, c’est LE super-pouvoir que tu muscles et dope et emporte vraiment PARTOUT avec toi.

    Quand je faisais mon premier désencombrement, je réalisais que plus je triais, plus vite je SAVAIS si le vêtement ou l’objet me faisait du bien et avait du sens dans ma vie, ou PAS.

    Il y a un ressenti sensoriel, physique qui s’impose, qui envoie de plus en plus vite le signal OUI ou NON (on est vraiment dans du binaire!). Et à force de m’entraîner sur tous les objets que je possédais, j’ai appris à écouter le petit radar que j’avais à l’intérieur, pour toutes les situations des plus anodines aux plus importantes (les achats, et aussi les lieux, les rencontres, les choix professionnels).

    Évidemment, ce n’est pas toujours possible de n’écouter QUE ce radar là, il y a des situations appelant du compromis ou de la complexité. Mais déjà être au clair sur « ça c’est bon pour moi », « ça non », ça change beaucoup la donne au quotidien.

     5. savoir dire au revoir

    Cette compétence est liée à la précédente.

    Une fois reconnu que quelque chose n’a pas ou plus sa place près de nous, un autre inconfort nous attend, qu’il s’agit de traverser : l’émotion de s’en séparer.

    Tristesse, culpabilité, deuil.

    Ce qu’on ressent avec ces objets, c’est presque comme quand une belle histoire d’amour d’été prend fin. Je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé ? L’histoire était belle, mais on sait tous-tes les deux que c’est fini. Au moment de se dire au revoir, il y a ce pincement au creux du ventre, un ressenti très très désagréable qu’on voudrait vraiment fuir. Ce ressenti est là, même si on sait que c’est mieux comme ça. On peut être tenté·e, à ce moment-là, de sortir une cigarette, ou piiire de lâcher un « on s’appelle hein, on se revoit? »

    Juste pour éteindre cette sale émotion.

    Bien avec certains objets, c’est pareil. 

    L’apprentissage à faire dans ce cas-là, c’est, au lieu de fumer une cigarette, de se laisser traverser par l’émotion associée. D’apprendre à la ressentir, à la laisser monter et passer. 

    Ça aussi, ça deviendra plus facile avec le temps.

    Et quel cadeau, pour le reste de ta vie, de savoir que tu ne vas plus rester dans des situations, lieux ou relations pourries juste pour ne pas avoir à dire au revoir.

    De savoir que tu peux dire au revoir sans passer par la case torture

    De savoir que tu es parfaitement capable de traverser l’inconfort que ça soulève, parce que tu sais POUR QUOI tu dis au revoir.

    Plus tu tries, plus tu renforces et maîtrises ces 5 compétences. C’est en t’y mettant qu’elles deviendront disponibles pour tous les domaines de ta vie : tes relations, ton travail, la préparation de tes vacances.

    Dis-moi en commentaire : quelle est la compétence qui bénéficierait le plus au reste de ta vie ?

    Photo de Vardan Papikyan sur Unsplash