Catégorie : Etat d’esprit

  • 8 pensées puissantes pour accompagner ton désencombrement

    8 pensées puissantes pour accompagner ton désencombrement

    Tu SAIS que tu « devrais » jeter.

    Tu VOUDRAIS arrêter d’accumuler. 

    Tu rêves devant les maisons des autres en te comparant et en te jugeant (les réseaux sociaux sont parfaits pour ne voir la vie des autres que sous leur meilleur jour). 

    Tu te dis : « le week-end prochain je m’y mets ». 

    Et puis quand tu commences, tu es envahi-e de pensées qui te mettent du plomb dans l’aile.

    As-tu déjà remarqué que ton découragement, ta honte, ta confusion, venaient en fait des messages que t’envoie ton cerveau quand tu te donnes pour projet de trier ?

    Eh oui, la façon dont nous pensons a le pouvoir d’engendrer des ressentis, qui à leur tour vont nous porter à agir plutôt d’une façon que d’une autre. Ou à ne pas agir d’ailleurs.

    C’est pour cela que dans cet article, je te propose 8 pensées à mobiliser pour t’aider à trier.

    Précision : on n’est pas dans la méthode coué, il ne s’agit pas de NIER la réalité. Il s’agit d’adopter une façon de pensée qui sera UTILE à ton avancée. Une façon de penser qui va te fournir un bon carburant émotionnel pour agir dans la direction que tu souhaites pour toi-même.

    Proposition : à chaque fois que tu lis la pensée proposée, ressens dans ton corps ce qui se passe. Est-ce que cette pensée a tendance à amener un sentiment de légèreté ? De motivation ? D’entrain ? De détermination ? De soulagement ?

    Prends note de ce ressenti et remarque ce qu’il te donne envie de faire ensuite. 
    Quelle action t’es accessible quand tu es dans une émotion de détermination par exemple ?

    1. Tu ne sais pas par où commencer 

    Pendant les 30 minutes qui viennent, je m’occupe uniquement d’une rangée d’étagère

    2. Tu penses que tes efforts ne mènent à rien

    Chaque objet jeté me rapproche de l’intérieur dans lequel je veux vivre

    3. Tu te dis que tu n’y arriveras jamais, que ranger ce n’est pas pour toi

    En m’entraînant progressivement, j’apprends à mener à bien ce désencombrement

    4. Tu es découragé-e par l’ampleur de la tâche

    Ces affaires sont entrées une par une dans ma maison, je les ferai ressortir une par une.

    5. Tu n’as aucune idée de comment choisir

    Je sélectionne ce qui me met le plus en joie

    6. Tu as peur de te tromper, et de le regretter plus tard

    Je suis entrain d’apprendre à faire mes propres choix, objet après objet

    7. Tu SAIS qu’un objet n’a plus sa place chez toi, mais l’émotion de le laisser partir est trop pénible :

    Si je traverse maintenant l’inconfort de me séparer de cet objet, je ressentirai de la satisfaction ensuite

    8. Tu te mets la pression pour finir vite

    Quel·s bénéfice·s j’aurais à avancer à mon rythme ?

    Attention : ne te contente pas de lire ces phrases ! Elles ne sont PAS non plus des affirmations ou des mantras, ce qui veut dire qu’il ne suffira pas de les répéter pour que ton placard s’ordonne comme par magie.

    Mais la bonne nouvelle, c’est ce qui va se passer si tu t’amuses à te les approprier, à les modifier si nécessaire pour qu’elles te ressemblent, à noter l’émotion que chacune d’elle fait naître. 

    Ces pensées deviennent puissantes quand tu les mobilises pour passer à l’action

    Crédit Photo : Jess Bailey / Unsplash

  • Les blessures du passé : comment les reconnaître ?

    Les blessures du passé : comment les reconnaître ?

    Le concept de blessure est beaucoup utilisé dans le domaine du développement personnel ou spirituel. Alors avant d’aller plus loin, j’aimerais préciser de quoi je parle ici quand je parle de blessure !

    Le Larousse distingue les blessures physiques des blessures psychiques :

    1. Lésion produite en un point quelconque du corps par un choc, un coup, une arme ou un corps dur quelconque.

    2. Atteinte morale profonde et douloureuse ; offense : Une blessure d’amour-propre.

    Autant la blessure physique peut être qualifiée avec objectivité (taille et profondeur de la plaie, type de tissus atteints…), autant la blessure psychique est hautement subjective.

    Bien plus que des circonstances et des faits, elle dépend des émotions ressenties, de ce qu’on s’est raconté sur ce qui s’est passé, des déductions qu’on en a faites sur soi, sur les autres, sur le monde.

    C’est notre réaction aux événements qui donne corps à la blessure, et non les événements eux-mêmes !

    3 critères pour reconnaître une blessure

    Dans une situation donnée, vous avez une réaction émotionnelle :

    1. sur laquelle vous n’avez pas la main (vous ne pouvez pas prendre sur vous)
    2. de grande intensité : la réaction peut sembler disproportionnée par rapport au stimulus (vous perdez tous vos moyens, vous êtes emporté-e par la colère…)
    3. il y a un phénomène de répétition. Vous avez l’impression de revivre la même chose sur les mêmes rails, « d’attirer » encore et encore les mêmes situations, les mêmes personnes… et d’y réagir avec la même intensité, quoi que vous tentiez pour changer la donne.

    Tous-tes blessé-es ?

    Dès lors qu’on est vivant et humain, la vie nous met d’une façon ou d’une autre au contact de vécus à potentielle charge traumatique :

    • accident
    • expériences difficiles à l’école
    • séparation des parents
    • décès d’un proche ou d’un animal
    • ….

    Certains de ces événements laisseront des cicatrices à certain-es, pas à d’autres.

    Le fait que les cicatrices soient plus ou moins profondes, et le degré avec lequel elles affectent le présent de chacun-e, a beaucoup à voir avec la stabilité du socle qui était là avant l’impact.

    Et ce socle, il se construit très tôt dans la vie.

    C’est souvent dans l’enfance que se forment le plus de blessures.

    Pourquoi ?

    Parce que l’enfant est hautement vulnérable, hautement immature émotionnellement, et hautement dépendant d’un adulte pour lui apporter le contenant, l’accueil à ses émotions et la régulation à son système nerveux.

    Si vous aviez des fondations solides. Si votre entourage était constitué d’adultes ressources, sécurisants, qui savaient vous rejoindre dans ce que vous viviez, alors vous avez pu immédiatement après les vécus à potentiel traumatique, réguler ce qui venait de se passer et le transformer plus vite. Et retourner dans la vie, dans le présent.

    Si au contraire, vous étiez entouré-e d’adultes immatures, insécures, jugeants, intrusifs (sans leur jeter la pierre à eux), et que vous n’avez pas été rassuré-e, reçu-e dans vos vécus de peur ou de choc, alors les fondations seront peu favorables à se remettre d’un moment traumatique. Elles seront même propices à une blessure en creux, de longue durée (avec par exemple une carence affective, un manque de sécurité intérieure….)

    Le trauma et ses ramifications

    La blessure initiale va former une zone de vulnérabilité, de sensibilité et d’hyperréactivité, sur laquelle des schémas de fonctionnement vont se forger.

    Imaginons qu’un enseignant maladroit a moqué votre rédaction de CE2 devant toute la classe. Vous en avez ressenti une humiliation, une honte profonde. Vous avez développé, par extension, un auto-dénigrement sur vos capacités d’écriture (alors que vous aimiez ça à la base).

    Et un beau jour, à 32 ans, vous vous retrouvez bloqué-e quand on vous demande de rédiger une page de présentation d’un projet. Vous n’avez même plus le souvenir conscient de l’épisode de CE2. Vous ne faites pas le lien.

    Mais une part de vous cherche à vous protéger de revivre l’humiliation ressentie à 8 ans, et met en place forces stratégies inconscientes pour cela.

    Cela semble une fatalité ? Pourtant ça ne l’est pas.

    On peut apporter de l’apaisement à nos zones blessées.

    On peut s’alléger durablement !

    Comment ?

    En thérapie, on part de ce qui nous embête ou nous fait souffrir au présent, on explore les ressentis, et par des questions délicates, non-intrusives, on se met en quête de la blessure d’origine, pour rencontrer celui ou celle en nous qui l’a vécue.

    On aide l’enfant de CE2 qu’on était à mettre des mots sur ses ressentis, à les intégrer, leur laisser prendre leur place dans le corps.

    Faire circuler ce qui s’était figé. Intégrer ce qui s’était coupé. Mettre des mots là où on en a manqué.

    Accueillir là où les affects avaient été mis sous un couvercle.

    Reconnaître ce qui avait été nié.

    Ainsi la blessure peut cicatriser, devenir moins sensible, et nous permettre de vivre notre présent sans être gouverné-e par notre passé !

  • Ce qui fait mal, ce qui guérit

    Ce qui fait mal, ce qui guérit

    Quand on partage un vécu traumatique, il y a les attitudes qui blessent : déni, silenciation, jugements, conseils non sollicités, questions déplacées. Des attitudes qui renforcent la honte de ce qu’on a vécu…

    Et les attitudes qui guérissent.

    Ce qui fait mal:

    être conseillé.e, jugé.e,

    quand on a besoin d’être rejoint.e

    Ce qui rend folle-fou :

    ne pas être cru.e,

    être nié.e dans nos ressentis, notre vécu

    Ce qui guérit :

    être cru.e

    vu.e

    rejoint.e

    accueilli.e

    avec tous nos vécus, nos blessures, nos ressentis

    ET comme un être inestimable
    qui a en elle.lui toutes les ressources dont elle a besoin pour se déployer

    ==> Et vous, de quoi avez-vous le plus besoin quand vous partagez un vécu douloureux ?

  • De la réintégration des êtres exilés à la mise au monde du Soi

    De la réintégration des êtres exilés à la mise au monde du Soi

    Parfois appelé Self, nature véritable….
    Le Soi est cet espace en vous -ou autour de vous- qui est présence, bienveillance, conscience, chaleur, clarté, réjouissance.
    Ses qualités ne sont pas altérées par les circonstances et les changements ; le Soi est le témoin tranquille des circonstances et des changements.

    Le Soi est distinct des parties, aspects, ou êtres blessés en nous.

    Eux, sont plutôt dans la réaction, l’émotionalité, la souffrance, le jugement.

    Les êtres peuvent aussi être des êtres ressources, qui ont été éloignés de la conscience pour les mettre eux à l’abri d’une souffrance.

    >> Pour la compréhension du phénomène de clivage de certains êtres, vous pouvez lire cet article. <<

    Attention, il ne s’agit pas d’établir une dichotomie entre SOI et PARTIES 😮

    Il s’agit de s’ouvrir aux êtres blessés qui « appellent » pour une bonne raison.

    En maïeusthésie, on les accueille, on leur offre toute l’écoute et la reconnaissance dont ils ont besoin.

    Ce processus les aide à s’apaiser et guérit leur blessure.

    Quand ils ne sont plus activés, ils peuvent prendre leur place et s’intégrer au soi.

    Le soi peut se déployer.

    Nous pouvons être plus pleinement nous-même.

    Vous avez envie d’être accompagné-e pour vivre ce processus ?
    –>> Les infos sont par là !

  • Quelles questions se poser pour se rapprocher de soi

    Quelles questions se poser pour se rapprocher de soi

    Quatrième et dernière étape de la mini-série dessinée « de la coupure à la réconciliation, le chemin vers soi-même ». Pour tout lire depuis le début c’est par là.

    En résumé, vous savez maintenant :

    • ce qui fait qu’on met à l’écart des parties de soi-même (épisode 1).
    • ce que ça coûte de vivre coupé-e de parties de soi-même (épisode 2).
    • ce qu’il arrive aux êtres mis à l’écart… et comment ils s’arrangent pour vous retrouver, comme le petit poucet (épisode 3).

    Dans ce dernier volet, voyons comment on peut communiquer avec eux et les réintégrer !

    Il s’agit d’un processus en 4 temps, les mêmes que l’on traverse dans l’approche de la maïeusthésie.

    Je vous propose ce processus et les questions à poser dans deux optiques :

    • éclairer celle-ux qui se demandent comment se passe une séance de maïeusthésie.
    • servir de guide à celle-ux qui souhaitent accueillir et/ou comprendre ce qui les traverse.

    1er temps : déposer, nommer la difficulté

    La problématique peut être ou bien repérée (des disputes récurrentes avec un conjoint par exemple), ou vague (une impression confuse que quelque chose ne va pas).

    Mettre des mots dessus aide déjà à la clarifier un peu !

    2ème temps : identifier

    On prend appui sur le fait que tout se passe comme si la psyché intégrait qui vous êtes aujourd’hui + tous ceux que vous avez été + tous ceux dont vous êtes issu-e, entre autres. (oui je sais, ça fait du monde … si ce modèle n’est pas clair, regardez par ici)

    3ème temps : le dialogue intérieur

    On entre en dialogue intérieur avec l’être ou la part de soi qui s’est montré-e.

    Là, vous êtes guidé-e par le-la praticien-ne pour poser ces questions à cette part de vous, entendre ses réponses, et apporter une reconnaissance à ce qu’il-elle a besoin qu’on entende.

    Comment on fait quand ça ne veut pas ? Quand c’est tout bloqué ?

    Une grande règle c’est de ne pas forcer le passage.

    Parce que si l’accès est barré, c’est qu’il y a une bonne raison à cela. Il est donc super précieux de reconnaître cette raison là.

    4ème temps : vérifications et clôture

    On demande à l’être rencontré « comment tu te sens maintenant ? ».

    Lorsqu’il-elle est apaisé-e, joyeux-se, ou montre tout autre signe qu’il-elle a été entendue, on reste ouvert-e à d’autres êtres qui auraient besoin de se faire entendre.

    Si besoin, on reprend une boucle avec cet être, ou un autre être.

    On regarde comment on se sent soi – de façon globale, et vis-à-vis de la difficulté nommée au début. On peut se sentir plus plein-e, apaisé-e ou fatigué-e ou avoir le sentiment d’avoir fait un grand voyage, ou qu’un processus d’intégration va se poursuivre quelques heures ou quelques jours.

    C’est le temps dont ont besoin les êtres précédemment à l’écart, pour reprendre leur place en nous.

    Et une fois réorganisé-e autour de ce nouvel agencement intérieur, vient le temps de savourer et de laisser l’être que nous sommes se déployer.

  • Rétablir le contact avec tout ce qu’on est

    Rétablir le contact avec tout ce qu’on est

    Cet article est le troisième d’une mini-série que vous pouvez reprendre depuis le début ici.

    Dans l’épisode 1, nous avons vu ce qui fait qu’on met à distance des parties de soi-même.

    Dans l’épisode 2, il était question des conséquences à vivre coupé-e de parties de soi-même.

    Et si vous vous demandez ce que deviennent les êtres mis à l’écart, c’est justement ce qu’on va voir dans cet épisode… on découvrira aussi comment ils s’arrangent pour nous retrouver.

    Prêt-e ? Go !

    Heureusement, les etres mis a l'ecart ne sont pas perdus. Ils sont bien à l'abri, dans une sorte de garderie.

    Dans cette garderie, la pulsion de vie les protège (fidèle à sa mission de rassembler et intégrer).

    Ils y restent « en attente » jusqu’à ce qu’on soit prêt-e à les réintégrer.

    Et ces êtres ont leur façon bien à eux de s’assurer qu’on revienne les chercher !

    Vous allez voir…

    Depuis cette garderie, ils émettent des signaux pour qu'on vienne à leur rencontre.
Signaux ou symptômes : phobies, peurs, anxiété, scénarios répétitifs, difficultés relationnelles, douleurs physiques, fatigue chronique...
Ils sont désagréables mais c'est le mode privilégié de communication entre eux (les êtres mis à l'écart) et nous.

    Donc tous nos « symptômes », toutes ces difficultés aux contours plus ou moins définis, qui nous embêtent, qui nous gâchent la vie, sont en fait de précieux signaux.

    Ils sont précieux car si on s’ouvre au lieu de se battre contre eux, on s’aperçoit qu’ils tracent le chemin vers des aspects de nous.

    Les symptômes sont émis par les êtres mis à l’écart spécialement pour qu’on les retrouve

    Trop facile !! ça change tout de les voir comme ça, non ?

    Le problème, c'est que leur message nous parvient codé (sous forme de pensées, émotions, sensations corporelles). On ne sait même pas exactement qui nous les envoie !
En maïeusthésie, on pose les questions qui ouvrent la communication avec celle-ux qui appellent et qui aident à déchiffrer leur message.
Souvent, tout ce qu'ils cherchent à dire, c'est l'intensité de leur vécu, que l'on était pas prêt-e à accueillir à l'époque.

    Apprendre à traduire leur message et à savoir quoi en faire, c’est LA clé pour transformer du tout au tout notre vécu.

    –> Pour la découvrir, direction le quatrième et dernier épisode 🙂

    Episode 4, quelles questions se poser pour se rapprocher de soi
  • Quelles conséquences quand des parties de nous sont mises à l’écart ?

    Quelles conséquences quand des parties de nous sont mises à l’écart ?

    Cet article est le deuxième d’une mini-série. Si vous voulez commencer depuis le début, c’est ici.

    Quand nous traversons des événements traumatiques, nous nous coupons de celle-ux qui souffrent en nous, nous les mettons à l’écart.

    Mais….

    Souvenez-vous, pour être complet-e et fort-e, on avait besoin de toutes les parts et êtres qui nous composent ! Quand ils sont à l’écart, nous sommes protégés de leurs émotions intenses, et aussi privés de leurs qualités.

    Par exemple, si un enfant qui voulait être musicien, a été poussé vers des études de médecine et a délaissé à contre cœur son instrument, il pourra lui manquer celui-celle en lui qui aimait tant jouer de la musique.

    Une femme qui a chuté à ski se trouve coupé-e de la jeune femme en elle qui avait grande confiance dans ses habiletés physiques.

    Vous voyez ?

    Que fait-on quand on est fragilisé-e ?

    On fait exactement comme quand on est fragilisé au plan physique. On fabrique des compensations.

    Si on a une jambe cassée : on pose un plâtre et on se déplace avec des béquilles.

    Ces « béquilles psychiques » nous aident ici à atténuer des émotions, là à pallier à un manque de ressources internes (comme confiance en soi…), là encore à s’adapter.

    Cela donne :

    • addictions de tous types, licites ou illicites, et même valorisées socialement comme être accro au travail
    • évitement de lieux, de personnes, de situations (par exemple, ne plus prendre l’avion, ou même le métro)
    • perfectionnisme, tendance à tout contrôler
    • isolement ou au contraire, hypersocialisation

    j’en passe…

    C’est important de le redire, les compensations sont vraiment là au départ pour nous rendre service. C’est leur mission !

    Sauf qu’elles prennent de l’énergie et qu’idéalement, elles ne sont pas censées s’éterniser ; leur mission devrait être temporaire.

    Quand ces compensations commencent à prendre trop de place…

    On peut se mettre à détester celui ou celle en nous qui a ces compensations. Par exemple, s’en vouloir de boire ou manger trop, détester cette impression qu’ « une force » prend le pouvoir sur nous et nous empêche de monter dans l’ascenseur…

    Les compensations en elles-mêmes prennent beaucoup d’énergie. Mais la lutte avec soi-même qui se rajoute par-dessus est carrément exténuante.

    Ceci dit, on peut aussi sortir de ce cercle infernal. Non pas en s’attaquant aux comportements béquilles qu’on a mis en place, mais en allant retrouver les êtres mis à l’écart.

    Et voici comment : dans le troisième épisode.

    Episode 3 : rétablir le contact avec tout ce qu'on est

    Photo de couverture d’article : Keith Misner on Unsplash

  • Pourquoi se coupe-t-on de parties de soi-même ?

    Pourquoi se coupe-t-on de parties de soi-même ?

    Quand « tout va bien », nous sommes portés par la pulsion de vie.

    La vocation de la pulsion de vie ?

    INTÉGRER
    RASSEMBLER
    DÉPLOYER

    Quand la pulsion de vie est à l’œuvre, la psyché intègre entre autres :

    • celui-celle que je suis
    • tou-tes celle-ux que j’ai été depuis ma conception
    • tout-es celle-eux dont je suis issu-e

    Ce qui veut dire que tout ce petit monde est en harmonie et qu’en tant que personne, on peut avancer et se déployer en s’appuyant sur les ressources de chacun-e.

    Ça, c’est dans un scénario hypothétique et idéal ! [en vérité, je ne crois pas que la personne qui serait en tous temps dans cet état resterait encore un-e humain-e ^^]


    Face à un vécu traumatique, la pulsion de survie entre en scène.

    NB : Un traumatisme ne se définit pas selon un critère absolu et extérieur. Il correspond à une intensité qu’on est pas en capacité de gérer et d’intégrer à un instant T.

    La notion d’événement traumatique englobe ce qui est accident, attentat, agression physique, agression sexuelle… mais pas seulement.

    C’est aussi la perte d’un être cher, d’un emploi, une séparation, ou encore une humiliation, des critiques répétées, le dénigrement d’un de nos talents. Une période de confinement.

    Des événements apriori heureux peuvent même devenir traumatiques : une naissance. Des retrouvailles avec une bande d’ami-es.

    Et 2 personnes traversant la même situation ne la vivront pas de la même manière.

    Quand ce qu’on vit est ingérable, la pulsion de survie fait son travail de :

    • (nous) protéger
    • (se) couper des ressentis
    • mettre à distance celui-celle qui les ressent (la partie de nous qui vit cela)
    face à un traumatisme

    Sans cette fonction de mise à l’écart, on serait complètement envahi-e et/ou anéanti-e.

    Grâce à elle, notre survie est assurée. MERCI !

    Dans le deuxième article de cette série, vous apprendrez quels mécanismes se mettent en place pour nous permettre de continuer à fonctionner.

    Quelles conséquences quand des parties de soi sont mises à l'écart ?

    Crédit photo (titre de l’article) : Ibrahim Rifath on Unsplash

  • Émotions : faut-il apprendre à les gérer ? 4 explorations à faire à la place

    Émotions : faut-il apprendre à les gérer ? 4 explorations à faire à la place

    Un imprévu qui s’annonce, un plan qui déraille, une échéance qui approche, une bourde que vous avez fait, un désaccord qui vous confronte à un proche ou collègue. Si vous êtes quelqu’un qui ressent les choses à vif, avec intensité, vous vous sentez peut-être submergé-e par ce que vous éprouvez dans ce type de situations.

    L’état qui vous saisit parasite peut-être votre journée, votre capacité à réfléchir posément et à agir comme vous le voulez. Il vous conduit probablement à vous débattre intérieurement : pourquoi ces chamboulements prennent-ils de telles proportions ? Pourquoi faire autant les frais de leurs manifestations ? Comment reprendre le contrôle, et gérer cette intensité ?

    Je vais vous montrer mes 4 feuilles de routes préférées pour traverser les émotions. 
    Mais d’abord un petit détour pour vous éviter de tirer le fil des émotions par le mauvais bout de la pelote (et de vous retrouver avec des nœuds indémêlables).

    Fausses idées courantes sur la provenance des émotions

    Bien souvent, vous ressentez un changement d’émotion après que quelque chose se soit passé. Et vous mettez votre affect sur le compte de cette chose là. Et pourtant, une émotion ne naît pas directement:

    • de quelque chose que quelqu’un vous a dit (qu’il s’agisse d’éloges ou de critiques)
    • de quelque chose que vous avez fait (cassé un vase par exemple)
    • d’une situation extérieure (la météo pourrie alors que vous aviez prévu un goûter anniversaire en plein air avec 10 enfants)
    • d’un événement que vous avez vécu (comme un accident de voiture)

    Qu’est-ce qui dirige votre météo intérieure, alors ?

    Vous avez sûrement remarqué que face à une même situation, 2 personnes peuvent éprouver quelque chose de très différent. C’est que l’affect découle de notre interprétation des situations, et de nos réactions à ces interprétations
    Ceci est réellement une bonne nouvelle, si vous avez l’impression d’habiter un ascenseur émotionnel qui monte et descend selon son bon vouloir. Parce que cela signifie qu’il y a beaucoup plus de boutons sur le panneau de commande que vous ne le pensiez peut-être. 
    Si vous êtes fréquemment tenté-e de contrôler les situations et les personnes pour ne pas être exposé-e à des émotions trop violentes, cela va vous soulager aussi !
    Une fois que vous connaissez le mode d’emploi de ce panneau de commande, vos émotions peuvent même devenir des leviers puissants pour créer votre vie. Tenté-e ?

    4 feuilles de route pour traverser les émotions sans mettre le couvercle dessus

    Naviguer sur l’océan des émotions : 4 feuilles de routes

    1. Entrer en contact avec vos besoins

    Maslow et Marshall Rosenberg (père de la Communication NonViolente), ont révélé que tout être vivant a des besoins. Tant que nous sommes en vie, nous sommes tous-tes animé-es par des besoins de survied’expression, de liberté, de connexion et d’appartenance.

    Lorsque ces besoins sont satisfaits, nous avons un éprouvé agréable. Par exemple, si votre besoin d’espace est nourri, vous vous sentez peut-être léger-e, enthousiaste, revigoré.  
    Lorsqu’un besoin n’est pas comblé, nous avons une impression désagréable. Par exemple, si votre besoin de soutien et de coopération n’est pas nourri, vous serez peut-être frustré-e avec du ressentiment.

    Là où nous pouvons être très créatifs, c’est dans la façon de les satisfaire. Pour un besoin, il y a mille stratégies possibles. Souvent, nous faisons une fixation sur une stratégie, mais en gardant l’esprit ouvert, infiniment de possibilités souffrent à nous.
    Ainsi, pour nourrir le besoin d’expression, on peut, au choix : parler à un proche, rédiger un post sur un réseau social, chanter, danser, préparer des panneaux pour une manif (complétez la liste!)

    Le processus est simple et consiste en 4 étapes :

    1. décrire la situation sous forme d’observation aussi factuelle et neutre que possible
    2. nommer précisément le sentiment ou l’émotion, 
    3. identifier le besoin,
    4. imaginer l’action à faire, qui nous fera faire un pas, même modeste, vers la satisfaction de ce besoin.

    Et observer les ressentis se transformer…

    2. Questionner vos pensées

    « Le travail » (ou the work) de Byron Katie

    Face aux situations, face aux comportements des autres (et aux nôtres évidemment), nous ne pouvons nous empêcher d’émettre des pensées ou des jugements. Ces pensées et jugements sont déclencheurs d’émotions qui elles-mêmes engendrent de nouveaux comportements. Pour Byron Katie, ces pensées sont de pures créations de notre esprit, elles manipulent la réalité. C’est cette résistance à la réalité qui est source de souffrance.

    Par exemple : vous vous trouvez dans la file d’attente à la boulangerie, pressé-e d’en finir parce que vous êtes en retard pour l‘anniversaire de votre cousine. La cliente devant vous semble bien connaître le caissier, et lui raconte ses dernières vacances. Vous bouillez et vous vous dites : elle devrait se rendre compte qu’il y a du monde derrière ! Elle ferait mieux de payer sa baguette et de laisser la place aux autres ! Cette pensée augmente votre exaspération. Vous soupirez, vous marmonnez. Quand sa monnaie lui échappe des mains, vous ne vous baissez pas pour la ramasser. 

    Le « travail » consiste alors à désamorcer ou plutôt à questionner nos pensées. Le point d’entrée est le moment où on se dit : « elle devrait, elle ne devrait pas ». On se questionne alors : est-ce bien vrai qu’elle ne devrait pas discuter ? En suis-je si sûr-e ? Que ressentirais-je si je supprimais cette pensée de mon esprit ? Comment est-ce que je me comporterais ?

    On ne supprime pas délibérément la pensée, mais en l’interrogeant avec curiosité et contemplation, c’est finalement la pensée qui se détache de nous. Nous refaisons la paix dans notre esprit avec la réalité telle qu’elle est. Nos sentiments et notre façon d’agir se transforment d’eux-mêmes.

    3. Laisser circuler vos sensations corporelles

    Des approches ancrées dans le corps comme le Somatic Experiencing ou le Focusing évitent la narration des faits ou les analyses intellectuelles. Elles visent la régulation du système nerveux et la connexion à soi via l’éprouvé somatique.

    Si vous « regardez » bien, les émotions s’expriment par une palette de ressentis physiques dont nous n’avons la plupart du temps pas conscience, mais auxquelles nous résistons inconsciemment. Surtout quand elles sont trop intenses et/ou trop désagréables.  

    Dans ce type d’approche, la transformation passe par une attention très fine à l’état intérieur du corps. Observer et nommer les sensations physiques (vibration, serrement, contraction, tremblement, circulation, chaleur, froid… ). Et puis entendre ce que le corps cherche à accomplir.

    Par exemple, la peur peut venir avec une énergie dans les jambes qui donne envie de s’enfuir. La colère peut venir avec une agitation dans les bras qui cherche à sortir du corps. Le processus (accompagné par un-e thérapeute formé-e évidemment) consiste à décoder avec précision et apprendre à contenir l’énergie qui vient avec l’émotion; éventuellement accompagner sa manifestation physique en bougeant le corps (sans nuire à soi-même ni à autrui). Car tout processus physiologique qui a atteint sa résolution va se transformer. 

    Les bénéfices à accomplir ce processus en conscience ? Cela augmente notre résilience, c’est à dire que la prochaine fois que nous serons face à des circonstances similaires, nous aurons plus de capacité à les traverser sans en être impacté. Nous allons absorber avec plus de souplesse les événements plus ou moins intenses. Nous allons contenir une riche gamme de sensations et émotions agréables et désagréables. En restant ancré-e et vivant-e, sans être emprisonné-es dans des mécanismes de survie comme fuite-lutte-figement.

    4. Reconnaître l’être dans son vécu

    L’approche de la maïeusthésie insiste sur l’importance de valider les émotions pour soutenir la mise au monde du soi, et son passage à travers 3 états :

    L’anesthésie

    On ne veut/peut pas être en contact car ça fait trop mal, alors on s’en coupe, on se blinde. C’est une forme de cécité du ressenti.

    L’émotionnalité

    Dans cette étape-là, on sent les choses et même trop, en réaction à un événement ou à un vécu donné. Si cette émotion n’est pas accueillie (par la personne qui la vit ou par l’entourage, les parents par exemple s’il est question d’un enfant), elle ne s’intègre pas et reste active quelque part en nous.

    Une émotion trop intense, ou répétée trop souvent, et jamais reconnue, peut engendrer des blessures. Quand ces blessures restent à vif, on va vivre avec encore plus d’émotionnalité de nouvelles situations similaires parce qu’elles ravivent la blessure. 

    L’apaisement vient de l’écoute (sans apitoiement) pour l’être qui vit ce qu’il vit, sans jamais remettre en cause sa façon de vivre les événements. Cette reconnaissance qui se prolonge au plan de l’êtreté permet une mise au monde plus pleine de soi. Et permet d’accéder à une troisième façon de vivre les émotions :

    Dans la sensibilité

    Dans une posture d’ouverture aux autres et à nous-mêmes, nous sommes sensibles aux ressentis, SANS en être affectés. Nous pouvons nous relier à la justesse qui fonde un ressenti chez l’autre, sans non plus mettre de côté notre vécu propre. Les 2 peuvent cohabiter et communiquer.

    Comment faire le chemin de l’anesthésie ou de l’émotionnalité, à la sensibilité ? 

    En abordant votre émotion comme un signal émis par une partie de vous pour se faire entendre. Avec l’aide là aussi d’un-e accompagnant-e formé-e, vous pourrez écouter ce signal, repérer la partie de vous qui l’émet. C’est peut-être une partie de vous très ancienne, atrophiée ou bien en grande souffrance qui appelle à travers cette émotion. En la voyant, en la laissant exister, en entendant ce que cette partie a à vous dire, vous reconnaissez une dimension de votre être, vous renouez avec elle. L’émotion qui était peut-être un problème au départ, devient un sésame pour passer de la survie à la vie, pour vous déployer plus pleinement. 

    Alors, est-ce que vous avez encore envie de les gérer, ces émotions ?

    Quelle approche allez-vous explorer en premier ?

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  • Survie ou vie ? Retrouver du choix pour se déployer.

    Survie ou vie ? Retrouver du choix pour se déployer.

    Être en état de survie, c’est vivre avec la perception -consciente ou non- d’une menace, dans un sentiment d’insécurité.

    C’est passer ses journées en état d’alerte, presque à côté de soi-même, se débattant entre fatigue et poussées d’adrénaline.

    Ça peut aussi vouloir dire tenir bon, mais le soir venu, se demander comment on a réussi à avoir cette conversation en gardant le sourire, tenu le coup au travail, préparé à manger, pris soin des enfants, tant la tension et le choc intérieur étaient intenses.

    Ça peut rimer avec déconnexion totale de soi, de son corps, des autres, de ses ressentis, de ses envies. Abattement, effondrement, sentiment de vide.

    Cet état peut durer un temps court avant de se réguler, ou devenir chronique.

    Il peut pour des semaines, des mois, des années, nous emmener bien loin des journées les plus heureuses de l’existence. Vous savez ? Celles dont chaque seconde est un délice, celles où l’on se sent en connexion avec un paysage, présent-e aux autres en fluidité, absorbé-e par une activité qui nourrit le coeur.

    Le mode survie est là pour vous protéger

    Le mode survie s’enclenche pour nous protéger, quand nous vivons quelque chose auquel nous ne pouvons faire face. Un traumatisme, une blessure physique ou affective, brutale ou répétée. 

    Ce mécanisme vous conduit à vous couper d’une partie de vous-même et de son vécu émotionnel, et de l’envoyer se promener le plus loin possible (la distance étant à la mesure de l’intensité de ce qu’elle ressent, et de la résistance que vous opposez à être en contact avec cette émotion). 

    Pour faire simple, voici quelques caractéristiques des modes VIE et SURVIE

    Dans le mode survie :

    • on compense ou on s’adapte
    • on dépense beaucoup d’énergie, et parfois on en manque cruellement
    • on se bat, on fuit, on se fige
    • on est avec l’autre sur un mode séduction protection attaque
    • on vit les émotions sur le mode de la réactivité, ou on en est coupé-e
    • on s’accroche au faire ou au paraître parce qu’on a une impression chronique qu’il nous manque quelque chose

    Entre la naissance et la mort, fort heureusement, nous connaissons aussi un état plus épanouissant. Plus plein qu’un petit plaisir passager, le mode « vie » peut durer des jours, des années, naître d’un cheminement thérapeutique, ou encore se révéler au fur et à mesure que vient la maturité.

    Dans le mode vie :

    • on se sent plein-e et complèt-e
    • on est en contact avec notre vitalité, mais le mode vie ne coûte pas d’énergie
    • on circule librement entre l’être, le jeu, le repos, la créativité
    • le « faire » part de l’être et pas d’un manque à combler
    • on est avec l’autre sur un mode communiquant et assertif, distinct et proche à la fois
    • on perçoit les ressentis avec sensibilité, sans qu’ils ne nous emportent

    Pas de dichotomie, pas de jugement dans cette distinction entre le mode « survie » et le mode « vie » !
    Il ne s’agit pas non plus d’un outil de classement des personnes : ces modes ne nous sont pas attribués à la naissance comme une étiquette, donc rien n’est figé. 

    Bien sûr, certains individus ont plus de résilience que d’autres peut-être, plus de facilité à revenir à la vie après un choc. On peut passer de l’un à l’autre -et heureusement !

    Connaître ces 2 modes m’aide à me repérer quand je bascule. Et puis à faire des choix qui me réorientent vers l’état où je me sens le plus à l’aise. Parce qu’après tout, la vie se cultive !


    7 façons de s’affranchir du mode survie et de cultiver le mode vie

    Ce qui est sûr, c’est que se dire « calme-toi! » ou au contraire « allez bouge-toi maintenant », « il est temps de passer à autre chose » ne fera que renforcer votre auto-critique et la pression que vous vous mettez. Donc évitons ce type de discours intérieur. Ce qui vous aidera véritablement à changer d’état, c’est :

    • Bien connaître vos besoins. Valider leur importance vitale !
    • Repérer les limites qui, quand elles sont enfreintes, vous font basculer dans l’activation, la réactivité. Apprendre à les (faire) respecter.
    • Aller dans un lieu ressource (en réalité ou dans l’imaginaire). Dans ce lieu, vous vous sentez en sécurité. Toutes les conditions sont réunies pour suspendre les mécanismes de lutte/fuite/figement du système nerveux. 
    • Vous réconcilier avec votre singularité (pour ne plus être en lutte contre vos modes de fonctionnement)
    • Vous créer régulièrement un espace-temps dans lequel vous allez pouvoir « traiter » le trop-plein sil y en a, digérer vos émotions, évacuer l’adrénaline et le cortisol (hormones de stress), évacuer sainement la colère. Est-ce que c’est aller en nature, bouger, méditer, cuisiner, écrire ?
    • Si vous y arrivez difficilement seul-e, trouver une oreille non-jugeante pour vous aider à y voir clair.

    À vous :

    En quoi ces repères vous éclairent sur vous-même ?

    Quel mode est le plus familier pour vous ?

    Quel mode avez-vous envie d’explorer ?

    Avez-vous déjà repéré comment vous basculez dans le mode survie ?

    Quel petit pas pouvez-vous prendre pour cultiver le mode qui vous fait vibrer ?

    Dites-moi en commentaire !

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