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Comment rendre votre pratique corporelle transformatrice ?

Vous prenez des cours de yoga, de pilates, de chi qong, de gym douce, d’éducation somatique et vous aimeriez vous entraîner à la maison entre les cours ?
Ou bien votre enfant ou vous-même suivez un programme individuel d’intégration des réflexes, dans lequel la pratique à la maison est le facteur clé des progrès ?
Vous avez envie de mettre votre pratique corporelle au service de votre réalisation ?

Et, tous les jours, au moment de commencer, vous êtes tenté par la procrastination : « après tout, quelle différence ça fait, si je m’entraîne ou pas ? ce ne sont pas 10 minutes de salutations au soleil qui vont changer ma vie ! » (on a les mêmes voix dans la tête).

10 minutes non.

Par contre, ce qui à coup sûr changera votre vie, c’est la succession de ces 10 minutes chaque jour, comme de petits pas mis bout à bout sur un long chemin. (pensez à Confucius qui dit qu’« un voyage de mille lieux commence toujours par un premier pas »)

Mais peut-être êtes-vous de ceux dont la discipline force l’admiration : vous vous fixez un programme et vous le tenez ; vous réussissez à intégrer 30 minutes de mouvement dans un planning par ailleurs très serré.

Chacun×e sa façon d’aborder la pratique quotidienne. Pas d’exercice dans cet article, plutôt un partage des 3 ingrédients qui ont donné une dimension réellement transformatrice à mes routines de mouvements.

Pour que ma pratique corporelle ait un sens, j'y mets une intention. Je me relie à ce que, grâce à elle, je vais savourer au quotidien.

1. Donner du SENS à sa pratique corporelle

De l’importance de savoir pourquoi on pratique, pour que cela ne soit pas machinal, ou contraignant.
Au service de quel objectif mettez-vous votre programme du jour ? Quelle difficulté cherchez-vous à dépasser ?

Qu’il s’agisse de réguler votre stress, d’améliorer votre concentration, de retrouver énergie et tonus, de préparer un sommeil réparateur, notez-le et concentrez-vous sur cet objectif. Imaginez comment vous vous sentirez lorsqu’il sera atteint. Ce que sa réalisation vous permettra de vivre.

Ça marche aussi pour votre enfant : aidez-le×la à réaliser que sa vie sera plus facile quand il aura amélioré son équilibre ou son écriture, quand tous les matins il se réveillera sans avoir fait pipi au lit. Rappelez-lui que pratiquer ses exercices le rapprochent de cette possibilité-là !

NB : notez que pour que cela ait un réel SENS pour l’enfant, il est important que l’objectif soit aligné avec son désir à lui×elle. Que cela le fasse rêver et le motive !

2. Votre temps de pratique est un moment de CONNEXION et d’ECOUTE

Avant de commencer, mettez le portable en mode avion, installez-vous dans un endroit qui vous inspire !

  • Connexion avec vous-même :

    En vous étirant et en vous exerçant, sentez votre respiration, prenez conscience de vos appuis au sol, notez les tensions superflues. Repérez les sensations habituelles, guettez les sensations inconnues. Chaleur, contractions, pouls, vieille tension qui lâche, laisser-les venir à votre attention sans les juger ni les hiérarchiser. Au fil des jours, regardez comme le paysage intérieur change. Laissez-vous surprendre par une révélation sur une question sur laquelle vous bloquiez ! (il y a beaucoup d’intelligence et d’intuition dans le corps, un vrai trésor !) Prenez des notes : inscrire les bienfaits et découvertes nés de votre pratique corporelle a tendance à les renforcer.

  • Connexion avec votre enfant (si vous l’aidez dans sa pratique) :

    Oubliez qu’il FAUT faire les exercices et créez un moment privilégié, qui permette aussi de raconter la journée, de préparer au sommeil. Aidez l’enfant à se recentrer sur lui×elle, demandez-lui comment il×elle se sent, écoutez-le, soyez pleinement présent×e. Et pourquoi pas, chantez des berceuses, racontez des histoires ou récitez la dernière poésie à apprendre (tant que ça reste joyeux !) en faisant les mouvements. Tout ce qui renforcera votre lien de façon ludique !

3. Oubliez d’être sérieux, pratiquez dans le PLAISIR et dans la DÉTENTE

Vous avez un objectif, vous avez un programme, pas la peine pour autant de se mettre la pression ! Le cerveau apprend mieux dans la joie et la détente.
Si les muscles ne font pas plus que l’effort nécessaire, si la respiration s’amplifie d’elle-même, si l’on se sent en sécurité, si l’on prend plaisir à bouger, alors le système nerveux autonome se régule, la physiologie s’harmonise, le cerveau sécrète des hormones de bonheur.
Et là, c’est tout votre être qui apprend et progresse à un niveau très profond. Après 10 ou 30 minutes, vous êtes rechargé-e, dynamisé-e, inspiré-e. Au fil des jours, votre pratique corporelle devient transformatrice.

Avez-vous aussi vos ingrédients magiques ? Racontez dans les commentaires !

Cet article a 2 commentaires

  1. mélusine

    Oui! Varier les exercices en fonction de l’humeur du jour. En avoir plusieurs à disposition et commencer par mon préféré… la salutation au soleil. Celui dans lequel je me sens le mieux.

    Etre à l’écoute aussi dans les silences des postures, ce n’est pas seulement pour moi un moment dans le mouvement mais dans l’écoute du corps dans tel ou tel posture.

    Accepter que certains jours ce sera 5 mn d’autres 45 mn… ou encore 10 mn… Et essayez au moins de l’installer chaque jour pendant 21 jours, cela est un temps d’intégration d’habitude pour le cerveau.

    1. Bien d’accord 🙂 chaque jour est différent et on n’a pas toujours les mêmes envies, besoins, capacités !
      J’aime bien l’idée de commencer par le mouvement préféré, et la valeur de l’écoute.
      C’est tellement précieux de savoir reconnaître ce qui nous fera le plus de bien à un instant T et d’adapter nos « routines » dans leur durée, leur style, leur intensité. La régularité paie plus que le forcing 😉

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